Civil Journal de Marie-Elise De la Touche

Marie-Elise De la Touche

PDG de la AriSteel et du Centre Automobile Evasion
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5 Juil. 2016
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Cher journal,


Je me suis trompée.

Comment ai-je pu être si naïve et laisser un dictateur prendre le pouvoir ?


Nous avons créé ce projet tous ensemble. Nous étions d'accord sur notre vision des choses et finalement Stéphane a changé. Il a voulu garder le pouvoir juste pour lui. Nous avions remarqué qu’il s’éloignait et nous insistions pour participer avec lui aux rendez-vous et autres tâches. Mais pour avoir le pouvoir pour lui tout seul il devait nous évincer.

Je pense que la gendarmerie l’a beaucoup influencé, mais je n'arrive pas à savoir quand est-ce qu'il a choisi de tourner le dos, choisi de nous trahir. Il abandonne et trahit tout ce que nous avions pu construire ensemble, le projet, le gouvernement, le peuple, notre amitié et ma confiance.

Je me suis laissé duper par ses paroles. J'ai senti que quelque chose allait arriver mais je ne pensais pas que cela se passerai de cette façon. Il est clair que certaines personnes avaient du mal à lui faire confiance mais vu le peu de temps que nous avions, je m'étais dit que c'était nécessaire qu'on se fasse confiance même si nous nous connaissons qu’assez peu.

Je pense que cette confiance était nécessaire pour l'avancement du projet et, au final, s'il n'avait pas été là nous n'aurions sûrement pas pu aller jusque-là où nous sommes allés. Je suis la seule à lui avoir fait confiance, ce qui remet ma place et mon rôle dans le projet en cause.

Je me demande comment j'aurais pu faire pour éviter tout ça mais je n'arrive pas à trouver comment continuer à avancer sachant que je pourrais refaire la même erreur. J'aurais sûrement pu faire quelque chose pour éviter tout ça au final le peuple se retrouve au bord d'une crise et je me sens en partie responsable. Moi qui fais tout ça pour pouvoir aider les autres, le résultat est l’inverse de mes espérances.

Henri, Max et moi avons été limogé de nos fonctions et Stéphane a pris la tête du gouvernement avec son chef de l’UPG. Ce renversement du gouvernement est en accord avec la gendarmerie. A croire que les gendarmes veulent prendre le pouvoir. Sauf qu’un peuple gouverné par une force militaire engendre la guerre.

Un groupuscule rebelle a même fait appel à l’ONU. Ils ont sûrement peur du retour de la dictature et des privations de liberté du peuple, tout comme moi.
Je suis contente que l’ONU arrive et qu'ils prennent en charge cette affaire. Ils seront là pour apaiser les tensions et veiller au maintien des libertés du peuple et de la démocratie.

Pour ma part je me cache un petit peu. La gendarmerie est du côté de Knab. Je ne sais pas jusqu’où il serait prêt à aller pour que je ne sois pas en travers de son chemin vers la dictature et le pouvoir.J'ai peur pour ma liberté et pour ma vie comme je l'étais autant du LPA.

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Marie-Elise De la Touche

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Je suis retournée à la vie civile dans toute sa simplicité. J’ai peur de ce que les gendarmes pourraient faire mais je pense que me cacher n’est plus la solution. Je ne suis coupable de rien ce qui devrait permettre de remettre davantage en cause la parole de Knab.

Je pense que beaucoup de personnes ont jugé la situation sur les seuls dires de Knab. J'espère que les personnes concernées par cette histoire auront assez de recul pour se dire qu’il ne suffit pas d’un seul point de vue pour juger une situation.

Et j’ai entendu dire que Stark était encore dans le coup. Quand est-ce que tout le monde va comprendre qu’il répand sa pourriture sur tout ce qu’il touche. C’est un ancien dictateur et devrait arrêter sa propagande stupide.

J’ai appris que Knab avait été arrêté. J’ai vu les preuves et elles sont accablantes. Il nous a mis de côté pour éviter sûrement s'ébruiter tout ça. En tout cas c’est raté. Le savoir en prison me fait dire que la justice est bien la seule chose qui fonctionne encore correctement. J’ai du mal à croire que Knab ai autant ruiné mon projet. Moi qui voulait remplacer le président et les ministres par un conseil qui garantirait que personne n’ai plus de pouvoir qu’un autre. En faisant mine d’accepter le projet puis en le s’opposant à celui-ci, cela démontre bien que Knab n'était attiré que par le pouvoir et par son intérêt personnel. c’est tellement contraire à mes principes et mes valeurs que je m’en veux encore plus de m'être laissé duper.

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Je n’ai pas vraiment eu le temps d’écrire ces derniers jours. Nous avons beaucoup parlé, écrit, hésité. Nous nous sommes remis en questions plusieurs fois. Et puis finalement j’ai pris mon courage à deux mains et avec le soutiens que j’ai autour de moi, je me suis lancée. Nous allons mettre en place notre gouvernement, celui pour lequel nous nous sommes investi.

Nous avons un bon groupe de travail, et nous nous sommes repenchés sur notre projet. Nous l’avons fait évolué. Notre idée de conseil s’est agrandi. La structure du gouvernement que nous proposons n’est plus la même. Le peuple doit savoir que son choix compte. Mais ce n'était pas le peuple qui choisissait les ministres, il n’y aura donc pas de ministre et toutes les décisions seront prises avec les réels élus, les maires et les représentants de chaque faction. Ces 8 personnes vont donc prendre beaucoup plus d’importance, il ne me reste plus qu’à leur montrer à quel point leur poste compte. Il nous faut des personnes prêtes à s’investir.
Enfin nous avons retravaillé le programme que nous avions fait lors de la précédente élection. On a gardé les projets que nous souhaitons mettre en place et avons remplacé les autres.
Est-ce que je suis prête à recevoir les remarques négatives et les pressions du au poste ? Non pas vraiment, mais je doute qu’attendre davantage m’aide.

Je ne peux pas être sûre d’arriver à mettre en place ce que j’ai envie mais qui peut vraiment me reprocher d’essayer ?
En tous cas je pense qu’il va être difficile de faire pire que le dernier mandat.

Je me souviens d’il y a quelques temps, un candidat aux élections m’avait dit que la seule personne contre qui il redoutait de tomber était moi. J’ai toujours pensé que de toute façon je n’aurai jamais le courage de me présenter. Mais aujourd’hui les choses sont différentes, je crois dans le projet que je porte et j’ai envie de le voir s’accomplir. Le temps me dira si j’ai eu raison d’y croire.


Tiens, au fait, j’ai rencontré un nouvelle personne qui a retenu mon attention. Le châtelain. J’ai remis quelques pièces du puzzle ensemble. Si je prend en considération ce que j’ai vu, je devrai me méfier davantage. De toute façon je doute qu’il m’apprécie vraiment. Après tout, il n’a rien fait pour gagner ma confiance, bien au contraire.


Il faut aussi que je pense à mon entreprise, je ne vais pas la fermer ni l’abandonner, j’essaye de trouver un solution, on verra si cela fonctionne. En plus en ce moment, l’activité à l’air d’avoir repris un peu. Cela fait du bien d’enfin voir quelques personnes sur Kavala. Au niveau des ententes avec les entreprises tout va bien. Je suis allée rencontrer le nouveau gérant de la Azteca, il a l’air bien. Je suis prête à l’aider s’il le faut et je pense que c’est réciproque. Au niveau des entreprises d’acier, la MoS et nous avons eu du mal à nous entendre avec l’autre entreprise, ce qui a donné lieux à un conflit durant plusieurs semaines. Mais un gérant qui est revenu de vacance est venu me parler. Nous avons renoué un contact cordial et cela permet au secteur d’être paisible à nouveau. De toute façon tout fini toujours par s'arranger dans notre secteur, car comme je dis souvent nous ne gagnons rien à nous battre les uns contre les autres.


Dans les jours à venir je vais me concentrer sur la préparation du meeting. Mais il n’y a pas un jour sans qu’il se passe quelque chose. Hier, j’ai lu que la B.R.F reprenait du service. Je suis pour un contrôle des entreprises mais pour moi la B.R.F est synonyme de la dictature. A l’époque le LPA et la BRF étaient complètement liés. Ca me fait froid dans le dos de repenser aux menaces, aux contrôles abusifs, à la corruption de leurs membres. Leur méthodes avaient blessés certains de mes travailleurs. Je vais essayer de garder un oeil dessus. Je n’avais vraiment pas besoin de ça en plus, mais bon. Contrôler les entreprises oui, mais pas n’importe comment.

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Je travaille tellement sur mon ordinateur sur les textes de loi et les différents communiqués que je n’ai pas pu mettre de mot ici depuis un moment. Et pourtant il s’en est passé des choses.

Ma candidature aux élections présidentielles a été votée par le sénat il y a à peu près deux semaines et quelques jours après j’ai pris mes fonctions au gouvernement.

Quelques jours avant, il y a eu le procès de Knab. Dans sa chute, il a clairement essayé d’emmener tout le monde. Je pense qu’il n’a pas compris que ce n'est pas en rabaissant les autres que l’on s’élève. Lui qui crachait sur la gendarmerie et Néochori, quand je vois comment il leur parlait au procès, quel hypocrite… Le pire c’est que les autres avaient vraiment l’air de croire que Knab les aimait, quelle naïveté. Mais bon je suis aussi tombée dans le panneau je ne peux pas leur en vouloir. Enfin comme quelqu’un m’a dit il est définitivement en prison et j’espère que cette triste histoire pour l’île sera vite oubliée.

Le lendemain avec Henri, nous avons fait notre meeting. Nous avons eu beaucoup de questions de la part des spectateurs. Même si je ne suis pas très à l’aise pour prendre la parole en public, j’étais contente de pouvoir échanger avec les citoyens pour leur présenter notre projet.

Seulement quelques jours après j’ai pris mes fonctions en tant que présidente de la République d’Altis accompagnée d’Henri. Depuis nous essayons de faire avancer les choses avec les moyens dont nous disposons. Dès les premiers jours on a relancé les élections municipales. Il n’y avait qu’un maire actif sur 4. Nous avons géré avec l’aide des sénateurs les demandes les plus urgentes, mais à long terme cela ne suffit plus. Cela va nous enlever une grosse charge de travail d’élire de nouveaux maires. Les bureaux de vote se sont terminé ce soir. Nous ferons une petite cérémonie dès demain où j’annoncerai les élus.

J’ai également rencontré le nouveau gouvernement de Néochori, mais comme dit le dicton : on a pas deux fois la chance de faire une bonne première impression. Après un rendez-vous qui s’était relativement bien passé, ils cumulent les faux pas, c’est navrant.

Le texte avec les modifications de la constitution a été transmis au sénat aujourd’hui, ils vont voter et ensuite je pourrais officialiser l’ouverture des candidatures pour les représentants.

Sinon, quand j’ai un peu de temps pour moi, j’essaye d’aller au garage ou à l’entreprise. Je suis souvent avec Henri, Desmond et Natalyia. J’essaye de penser un peu à autre chose qu’au gouvernement mais dès que les gens me voient ou apprennent qui je suis c’est compliqué. C’est bête mais dès fois j’ai juste envie d’aller faire un tour en para et prendre littéralement de la hauteur et ne plus penser à toutes ces question qu’on me pose et dont je n’ai pas la réponse.

Depuis quelques jours, j’ai revu et j’entend pas mal parler d’une personne avec qui je n’ai pas vécu que des bons moments. Ce moment, immortalisé en vidéo et publié à la vue de tous me revient régulièrement quand j’entend sa voix. En tant que grand stratège, je sais qu’il n’est jamais là par hasard mais qu’il prétendra toujours le contraire. Mais cette fois-ci les conséquences ne seront pas les mêmes.

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Les mots me manquent. Et puis pourquoi écrire ce qu’il se passe réellement ? Est-ce que j’aurai vraiment envie de m’en souvenir quand je rentrerai chez moi ?
Cette île est gangrenée mais pas par les personnes que l’on s’imagine. Les preuves et témoignages sont là. Mais peut-être que les personnes se complaisent dans cette absurdité.

Après quelques verres j’arrive même à en rigoler. Comment peuvent-ils être si stupides ? Nous aurions pu leur accorder tellement de choses pour gagner leur confiance. Au final, ils sous estiment clairement l’aide que l’on aurait pu leur apporter.

Retour pour moi à une vie plus simple.
D’ailleur j’ai pu faire un peu autre chose au cours de la dernière semaine.

Je suis partie faire un petit tour en avion avec une connaissance assez récente. En plein milieu du vol, il m’a montré comment fonctionnait un siège éjectable et finalement j’ai dû me débrouiller pour atterrir toute seule, non sans peines.




Nous avons également organisé une nouvelle réunion pour les entreprises. Je ne pense pas que j’en referai. J’ai été assez déçu du comportement des personnes




Plus récemment j’ai rejoint Desmond, Natalyia et Henri pour aller faire un peu de plongée sous-marine. J’ai revu les ruines que mon frère m’avait fait découvrir il y a quelques mois.



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Je suis en chemin pour retourner sur l'île. Ces congrès auxquels on m'invite sont intéressants mais un peu long. Et à chaque fois c'est une journée de trajet pour y aller et une autre pour revenir.

Le conseil national va enfin pouvoir être réuni. Les élections se sont vraiment éternisées. Enfin cela m'aura permis de me rendre compte que les gens aiment beaucoup critiquer mais par contre, dès qu'il s'agit de s'investir, c'est une toute autre histoire.

Avec Henri nous avons mis en stand by le projet sur lequel nous travaillons depuis plusieurs semaines en attendant que les personnes à qui notre travail est destiné le méritent. Nous nous sommes mis à travailler sur un autre projet. Quelques autres points sont en train de se mettre en place notamment sur le divertissement ou les services.

Durant mon voyage on m'a envoyé une copie d’un soit disant journal. Bon tout comme le dernier que l'on avait vu c'est un tas de bêtises. De la désinformation ou un journal humoristique, j'hésite encore. Enfin vu tout ce qu'ils racontent, ce n'est pas compliqué de savoir qui se cache derrière tout ça.

Quelques heures avant mon départ, une ancienne connaissance est venir me revoir à la AriSteel. A l’époque il était pompier, il avait aussi travaillé pour la MetalEst, et du coup je le côtoyais assez régulièrement. A un moment donné nous avons pris des chemins différents, moi luttant pour la liberté et lui pour la dictature. Lorsqu’il est revenu me voir il m’a demandé si je m’en souvenais. Je lui ai dit que non, c’était plus simple. Je ne me battrai pas contre les personnes qui ont fait un choix différent du mien il y a plusieurs mois. Je préfère me consacrer au présent.

Je vois déjà que les soucis se sont accumulés durant mon absence. Je vais profiter des dernières heures de vol, pour me reposer un peu.

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Mon mandat a pris fin. Après environ 3 mois et demi, mon mandat s’est terminé et j’ai laissé le conseil national assurer la transition avec le nouveau président.


La gendarmerie ne change pas. Elle prend ses propres décisions et invente des lois à faire respecter. Nous sommes bien loin du rôle qu’elle est censée tenir. Avec Henri nous avons essayé d’aller dans leur sens en leur proposant des projets, en écoutants leurs demandes, mais leur comportement et leur manque de respect envers nous ne s’est que dégradé durant toute la durée du mandat. J’ai pu aller à la rencontre les moins gradés qui sont certainement bien plus prometteurs que leurs aînés.


Plusieurs civils et gendarmes sont venus me voir pour témoigner sur les dysfonctionnements de ce service publique qui se permet des actes démesurés et condamnables. La méthode douce et diplomatique ne fonctionne pas pour les raisonner. Ils cherchent la révolte civile, je pense qu’ils sont en bon chemin pour l’obtenir.


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L’audacieux a refait son apparition. Ce fut très bref, j'aurai aimé que cela dure plus. Il ne m’a pas vraiment dit ou il était allé pendant ces longs mois. Une chose est sûre, sa présence à mes côtés ne me rend pas indifférente. Mais comme un mirage, j’ai l’impression qu’il a disparu de nouveau.

Et puis dernièrement je fais plus ample connaissance avec l'intrépide. Son surnom lui correspond bien, brave, inébranlable. Nous rigolons bien et ça me fait plaisir de retrouver une attache dans mon groupe. Depuis le départ du philosophe, j’avais du mal à retrouver une place dans le groupe. Enfin l’impression d’être une pièce rattachée, une roue de secours, une remplaçante, est toujours là. Mais en ce moment nous avons pas mal de travail du coup j’ai l’impression d’être utile.

Finalement au bout de quelques jours, l'intrépide s’est mis à m’écrire un peu. C’est clair que j’avais un mauvais apriori et même si au final j’arrive aujourd’hui à lui trouver des qualités je n’oublie pas qu’il a voulu me séparer du seul membre de ma famille auquel je tenais.

Ce début d’année reste difficile. Je pense beaucoup à Édouard. Surement trop. Je sais que tout le monde a tourné la page mais cela fait maintenant un an qu'il est parti et il me manque toujours énormément.

Et puis la AriSteel ne va pas vraiment bien. Nous fonctionnons sur nos réserves mais 3 semaines avec seulement quelques rares intérimaires comment à entacher mon enthousiasme. C'est aussi à ce moment la que je me demande a quoi sert vraiment un maire. C’est vrai qu’ils sont toujours content de s'attribuer les mérites d’une bonne économie et activité sur leur canton. Pourtant que ce soit pendant les bons temps ou les mauvais je ne vois pas trop ce qu'ils font pour nous.

Autrement j'ai repris la charge du garage après mon mandat comme nous l'avions convenu. Il y a une bonne activité. J'ai aussi pris en charge le recrutement de nouveaux dépanneurs. Mike est toujours en congé maladie donc j'ai fait les recrutements, une première pour moi. Au final 3 embauches dont je ne suis pas du tout déçue.

J'ai aussi fait rapidement la rencontre de gens du voyage. Bon, ils ont l’air sympathiques mêmes s’ils ont leurs manières. Ils ont fait des efforts pour s'adapter à notre société. Résultat notre gouverneur fantôme a encore une fois fait ce qu'il fait de mieux, détruire le travail des autres. C'est marrant parce qu'il me critiquait beaucoup mais finalement les retours que les gens me font vont plutôt dans mon sens.

Et puis pour la gendarmerie, ça va un peu mieux. Je crois avoir aperçu de nouvelle têtes. Et puis j'ai moins à côtoyer les plus gradés donc cela se passe mieux.

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Ces quelques jours, j’essaye d’être plus présente pour la AriSteel. Les intérimaires reviennent petit à petit. Ce serait bien de trouver quelques CDI aussi. J’ai recommencé à traiter un peu d’acier. Le traitement ne semble plus aussi sûr qu’auparavant. Aujourd’hui, après avoir remarqué une voiture qui tournait, une autre m’a arrêté pour me questionner sur ma cargaison.

J’arrive aussi à être présente pour le groupe, nous enchainons souvent plusieurs contrats par jour. Même s’il y a de petites embrouilles, j’aime bien me balader en groupe, ça me change de la AriSteel. Lors d’un de nos contrat, un de nos membres n’a pas respecté notre neutralité, sans nous en parler. Cela soulève plusieurs questions dans le groupe. L’unité du groupe semble difficile si deux idées s’opposent. Je pense que c’est un incident de parcours qui va rapidement s’estomper. Cependant le fait ai que le doute s’est installé, et pas sur qu’il s’en aille aussi rapidement.

Le garage marche bien aussi. J’ai pu reprendre quelques nouvelles de Mike. Il est toujours en congé maladie, je crois qu’il se remet doucement. Il aurait voulu voir les nouvelles recrues mais personne n’était là.

Je parle toujours autant avec l'intrépide. Peut-être que dans les prochains jours on sera amenés à faire plus ample connaissance.

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La routine s’installe un peu. Peu d’intérimaires sont présents, j’en ai discuté avec d’autres gérants d’entreprise et je crois que cela entache notre motivation. Je suis contente d’avoir du travail le soir au moins cela me fait voir du monde.

Nous sommes allés nous balader avec l’intrépide. J’ai du mal à me situer par rapport à lui. C’est vrai que le retour ponctuel de l’audacieux m’a rappelé toutes les discussions que nous avions eu ensemble et les moments de complicité. Il était de ces personnes qui comprenait ce que j’avais vécu sur l’île et qui avait, en parti, le même point de vue. J’ai bien l’impression que nous avons vécu des choses très différentes avec l’intrépide. Je reste blessée de tout ce qu’il s’est produit et de toutes les personnes que j’ai perdu dans le passé. Cela forge également mon caractère. J’ai l’impression qu’il n’accorde pas d’importance au passé et du coup je me demande s’il peut vraiment arriver à me comprendre et inversement. Et en même temps, je remarque les sous-entendus qu’il fait, j’aimerai juste le connaitre un peu mieux pour me faire une idée.

Sinon j’ai reçu une proposition pour racheter la AriSteel, enfin plus ou moins. Quelqu’un de très insistant. Ce n’est pas la première fois qu’on me demande mais il avait l’air si déterminé que cela a retenu mon attention.

Aujourd’hui j’ai prévu d’aller à un événement organisé par la mairie de Pyrgos. J’aime bien ce genre d’initiative, ça ressemble exactement à ce que j’aurai voulu qu’il y ai durant mon mandat, un moment de divertissement. J’espère que tout se passera bien et que nous verrons un concours de qualité.

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Un début de journée classique, je prend des nouvelles du groupe, j’ouvre les locaux de l’entreprise, les premiers messages et travailleurs arrivent. Rien d’anormal. L’élément perturbateur de cette journée : trois “travailleurs” qui après quelques questions ont finalement décidés de changer le cours de cette journée. Un coup pour nous mettre HS et le début de plusieurs minutes de stress de peur et d’angoisse.

Tout s’est passé assez vite et le temps que je reprenne complètement mes esprits nous avions fait un peu de route. Il y avait deux voitures noires, une Skyline et une M4 dans laquelle j’étais. J’ai entendu assez rapidement le bruit d’un hélico. J’ai bien cru que cette héliportée nous avait vu et que tout s'arrêterait là. Espoir vite dissipé lorsque j’ai entendu l’hélico s’éloigner.

Dans les voitures, le stress se faisait ressentir, Fifi, Riri et Loulou n’étaient pas vraiment sereins. Les trois comparses, habillés à l’identique en noir.

Nous sommes arrivés dans un terrain avec quelques batiments, de quoi se cacher. Fifi et Riri ont emmenés Haytham plus loin tandis que Loulou est resté avec moi. Et j’ai vite compris pourquoi. Je pense que Loulou était le leader de la petite troupe, en tout cas il me connaissait. Une série de question a débuté, il détenait des d’informations que tout le monde peut facilement avoir, ou je travaille , quelles entreprises je dirige, qui je fréquente. J’ai éludé les questions plus gênantes ou privées.

Au final Haytham a été ramené là où je me trouvais. Les trois picsous nous ont donné leur sentence. Nous devions leur donner un million chacun pour repartir sain et sauf. J’ai demandé à parler à mon banquier pour pouvoir exceptionnellement débloquer une telle somme. Ca les as énervés mais ça leur a fait perdre du temps. Nous avons entendu un autre hélico s’approcher. Avec Haytham nous avons eu la même idée de prétendre que les secours nous avaient localisés et que le temps pressait. Ils ont préférés nous laisser partir plutôt que de se faire prendre. Ils se sont mis en retrait et nous ont indiqué un garage ou sortir un véhicule. Selon leur dires, nous devions fuir et rentrer chez nous et ne pas chercher à les retrouver ou les poursuivre.

Nous nous en sommes finalement bien tirés. Haytham a pris le volant pour rentrer, je tremblais trop.

Arrivés à la AriSteel, nous avons été assez vite rejoints par la BGS, que j’avais contacté au moment où les trois picsous ont commencé à nous menacer. De la solidarité, voilà ce que j’ai vu quand ils sont tous revenus à la AriSteel.


Par la suite je me suis équipée et je suis partie avec eux en contrat. Heureusement la journée n’était pas trop chargée parce que même si j’avais la tenue j’étais encore trop sonnée pour réagir correctement. Mais c’était mieux que je sois parmis eux.


Nous avons fini la journée par un entraînement et l'arrivée d’une nouvelle recrue dans le groupe.





J’avais envie de débriefer un peu avec l’intrépide, vu les sous-entendu et les réflexions qu’il y a eu durant le restant de la journée. Je ne suis pas la seule à avoir bien stressé et cela n’est pas passé inaperçu.

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Par où commencer, il s’est passé tellement de choses. J’ai du mal à tout encaisser.

Il y a eu tout d’abord Haytham, qui avait un comportement assez étrange. On aurait dit qu’il était énervé mais renfermé sur lui-même. A chaque fois que je suis allée vers lui en début de journée, je me suis retrouvée face à un mur.

Nous sommes tous allé faire un premier contrat et nous avons eu un peu d’attente jusqu’à celui d’après. Tout le groupe a donc pris une petite pause à la AriSteel. J’avais laissé Novak gérer l’entreprise, mais je n’étais pas vraiment tranquille.

L’intrépide et Haytham se sont mis à s’embrouiller devant tout le monde. Au final Haytham m’a pris à part. Il parle toujours par énigmes ce qui a le don de m’exaspérer, mais je comprenais bien que la présence de l’intrépide le dérangeait.

Nous partons sur notre deuxième contrat à l’autre bout de l’île. Haytham est mon meilleur ami, je le vois isolé et comprend qu’il souffre. Je me dis qu’il acceptera peut-être de me parler. Je m’approche donc pour prendre de ses nouvelles, et assez rapidement, tout l’énervement qu’il a, se retourne contre moi. En clair tout est ma faute. Je dois choisir mieux mes fréquentations d’après lui. J’ai bien l’impression que notre amitié ne vaut rien pour lui, même pas la moindre concession. Son comportement égoïste et blessant m’énerve.

Mon téléphone a sonné plusieurs fois par la suite. Pourquoi tout le monde crie sur moi et m’engueule ? Il se sont vraiment passé le mot ou quoi.

Et l’intrépide dans tout ça ? Tout ce que je remarque c’est son absence. Je prend dans la figure les conséquences de ces actes, mais ça a l’air de lui faire ni chaud ni froid. Il s’en fou, ok, je note.
L’intrépide m’évite et Haytham ne veut plus me voir, génial. Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça ? Ah oui, je me suis fais kidnapper, tout est logique.

Et la journée est loin d’être finie. Sur le chemin de notre contrat, Novak m’apelle, les intérimaires se sont fait braquer, ils sont été dépouillés, deux camions sur trois manquent à l’appel. Heureusement aucun intérimaire n’est blessé. Même si l’attaque avait l’air d’être passée, je sentais que je devais retourner à l’entreprise auprès de Novak rapidement. Il a vécu ça tout seul et je m’en voulais, il fallait que je rentre. A la fin du contrat, j’ai demandé plusieurs fois si je pouvais rentrer rapidement, mais l’hélico rebelle qui s’est posé face à nous a attiré toute l’attention des agents. J’ai hésité à partir sans qu’ils le remarquent, finalement deux agents ont bien voulu me raccompagner en hélico. Malheureusement nous sommes arrivés trop tard. Novak s’est fait racketter dans la AriSteel, je m’en veux, j’aurai du suivre mon instinct, j’aurai pu arriver avant. Nous avons quand même pu prendre la voiture les rebelles en chasse. Une longue course poursuite s’est déroulée sur toute l’île. Lorsque les gendarmes ont enfin réussi à nous rejoindre, il nous ont demandé de décrocher de la poursuite.

Ils ont bien réussi leur coup. Ils ont eu la cargaison des camions avec les deux camions, ils ont fait fuir les travailleurs qui avaient peur de repartir travailler et par la suite ils sont venu encore réclamer de l’argent et au final je crois qu’ils ont réussi à fuir.

J’ai besoin d’un verre.

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Ne dit-on pas que le meilleur est à venir. Pourtant la situation se dégrade de jour en jour.

J’étais tranquillement en train de travailler quand ils sont venus me frapper. On a discuté de sa vision de la société, du fait qu’il n’était pas content que les gendarmes leur ai fait du mal hier. Je les ai convaincu que je n’y étais pour rien et ils m’ont cru. Ils s’en prennent donc à quelqu’un qui n’y est pour rien dans leur malheur, et ils étaient complètement en accord avec ça. Ils ont une drôle de mentalité. J’en ai appris pas mal sur eux mais pas vraiment sur le pourquoi j’étais là. Finalement leur chef est parti pendant plusieurs heures. A son retour il a fait un petit message devant une caméra. Je crois qu’il disait qu’il fallait juste payer et que tout irait bien. Ce qui prouve qu’il n’est absolument pas un homme de parole, vu ce qu’il a fait ensuite. Il faut pas être devin pour savoir ce qui peut se produire avec … bon ça quoi. Quand j’ai compris ce qui allait se passer, la douleur et le stress psychologique m’ont envahi avant la douleur physique. Comme pour combler cet acte, je me suis mise à repenser à un souvenir joyeux. Mais il n’a vraiment pas fallu longtemps pour que la douleur prenne le dessus.

Je ne me souviens pas exactement de ce qu’il s’est passé, j’ai commencé à voir blanc et j’avais l’impression que le sol tanguait sous mes pieds. J’ai senti quelque chose de chaud couler doucement le long de ma jambe. Mon sang. Ils étaient tous sorti de la petite maison, je n’arrivais plus à bien réfléchir. J’ai mal, je saigne, je suis attachée.

D’après ce qu’on m’a dit, l’état de choc a dû prendre le dessus, je ne me souviens pas du trajet du retour, ou à peine, des lumières, quelques images, des sons mais diffu, comme si tout était irréel. D’après ce qu’on m’a dit, une voiture m’a déposé près de mon camion au traitement d’acier. J’ai essayé de reprendre mon camion, mais avancer était impossible.

Je me suis calée contre le bâtiment, j’étais presque bien, sans bouger. J’ai eu un espoir que personne ne vienne me déranger, que je puisse m’endormir là et ne plus jamais souffrir.

Je ne sais pas vraiment au bout de combien de temps, mais un mouvement m’a sorti de ma torpeur. Un homme en vert, arme à la main, c’était l’intrépide suivi du grand caribou. Ils sont allés chercher un véhicule pour m’emmener à l’hôpital. J’ai regardé par la fenêtre les lumières passer jusqu’à ce que j’en perde le compte. Je me souviens que nous sommes arrivés devant l’hôpital. Les marins pompiers ont bien compris la situation. Nous avons discuté un peu de ce qu’il s’était passé. Je n’avais que peu de repères temporels et avec ce dont je me souvenais ils ont pu déterminer que la plaie était ouverte depuis plusieurs heures, pas vraiment une bonne nouvelle à première vue. Ils m’ont soulagé de la douleur du moins en partie. A la sortie de l’hôpital, j’ai retrouvé mon groupe. Je ne savais pas quoi dire et en même temps personne ne me parlait. J’ai l’impression d’être un poids mort pour le groupe, je me pose pas mal de questions sur mon avenir dans celui-ci. J’essaye de leur montrer le plus possible que je vais bien, mais au fond chaque voiture, personne ou bruit me fait sursauter ou trembler de peur. J’ai la sensation d’être épiée. Pourquoi moi ? Qui va encore vouloir m’attaquer, j’ai l’impression de devoir me méfier de tout, sans montrer mon angoisse aux autres.

J’aurai voulu échanger quelques mots avec l’intrépide, mais il ne me parle pas. Certes, il m’envoie des messages. Donc également par message, je lui ai expliqué que je lui en voulait de m’avoir laissé tombé. Il s’est excusé, mais ces mots ne m'atteignent pas vraiment. Ce sont des écrits, comment peut-on vraiment savoir s’il est sincère ?

Nous sommes retournés au complexe, Haytham nous y a retrouvé. Lui aussi s’est excusé mais j’ai du mal à passer l’éponge, même si avec tout ce qu’il s’est passé je relativise un peu. Nous avons fait un bout de chemin ensemble et sommes allés à son rendez-vous. J’y ai retrouvé Mia et son mari. Nous avons été toutes les deux présidentes à quelques mois d’intervalle. Cela m’a changé les idées d’aller les voir. Même si je ne suivais qu’assez peu la conversation. Après la sortie de l’hôpital j’ai atteint assez vite mes limites et j’ai senti que la douleur refaisait surface durant le rendez-vous. Je suis allée m’allonger dans la voiture. Je me suis réveillée quand Haytham me ramenais chez moi. Au fond il reste une personne sur laquelle je peux compter et je sais bien que tout ce qu’il a dit est vrai. Tout a été dit sur le coup de la colère, et au fond je le sais.

Je suis en pleine insomnie, me retrouvant seule pour la première fois depuis l’agression. Faut-il que je trouve une solution ou faut-il laisser les autres s’en charger ? faut-il obéir ou combattre ? Est-ce que les images de tout ce qu’il s’est passé peuvent me laisser en paix ?

J’ai vraiment besoin d’un autre verre.

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Marie-Elise De la Touche

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Cher journal,

Après une nuit difficile, j’ai décidé d’aller prendre l’air. J’ai marché tranquillement le long de la plage pour ne pas trop perdre et ne pas avoir besoin de trop de rééducation. J’ai repensé longuement à ce que j’avais vécu. Il faut que j’arrive à accepter ce qu’il s’est passé, c’est dur mais je sais pertinemment que sinon je n’arriverais pas à avancer. Mais cette fois-ci c’est différent. J’en ai parlé à l’intrépide, même s’il n’est pas au courant de tout, je pense que ce sera plus simple s’il m’aide à surmonter ça.

J’aurai aussi aimé avoir quelques réponses, j’ai donc décidé d’aller confier ce qu’il s’était passé à un autre groupe. En ce moment, on me parle pas mal d’eux. Je ne savais pas exactement ce qu’ils pourraient m’apporter, peut-être une pièce de plus au puzzle pour essayer de mieux comprendre. Aller me confier à quelqu’un que je ne connais pas, ne me ressemble vraiment pas, j’espère que j’ai bien fait.

Par la suite je suis rentrée au complexe, j’ai vu Haytham et un de ses amis. Ils nous ont laissé seuls avec l’intrépide, je crois qu’une discussion s’imposait. Nous avons discuté de l’embrouille avec Haytham et également de ce qu’il s’est passé hier. Je lui ai expliqué d’avantage ce qu’il s’était passé et mes interrogations concernant ma place dans le groupe. Je sais qu’il est touché par ce qu’il m’arrive et je pense que si je peux montrer mes angoisses à quelqu’un c’est bien lui. Je sens qu’il culpabilise de ce qui est arrivé mais sa culpabilité ne m’aidera pas avancer. Mais je sens qu’il veut bien m’aider et encaisser tout toute seule est en train de m’épuiser. Nous verrons dans les prochains jours si nous arrivons tout les deux à accepter et à avancer.

Lors de notre discussion, l’intrépide a reçu une vidéo. Il m’a expliqué ce qu’il s’était dit entre lui et Haytham et que les coupables allaient payer. J’espère que cela ne produira pas un autre drame parmis nos rangs.

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Cher journal,

J'ai passé la journée avec Haytham, nous ne parlons plus de ce qu’il m’a dit, nous retrouvons petit à petit notre complicité. Nous avons assisté à une petite bagarre entre un gitan et un raciste belge, il y a eu un peu de casse mais rien de bien méchant.

J’avais décidé de reprendre doucement le travail en m’occupant uniquement du garage. J’ai quand même accepté de recevoir des cargaisons de fer que Haytham m'a aidé à décharger, mais je n’ai fait partir aucun camion. J’ai été aussi pas mal occupée par le garage. Physiquement, j'avais mal à la fin de la journée. Même si je me déplace en marchant, faire les 100 pas et rester debout toute la journée, a ravivé la douleur. Moralement je suis partagée, ça m’a fait du bien de revenir sur mon activité mais je stresse à chaque fois qu’une voiture arrive, que quelqu'un sort armé … Heureusement que Haytham était là, sinon je pense que je n'aurai pas tenu toute la journée.

Saral est venu me voir pour m’informer des recherches qu’il était en train de faire. J'ai cru qu’il me poserai des questions mais au final pas vraiment. Ils ont discuté avec Haytham de différentes informations. Quelques images me sont venues en tête. Perdue dans mes souvenirs, j’en avais oublié la réalité et c'est quand Saral a dit mon nom que j’ai repris pied.

Et puis l’angoisse est revenue, Haytham m’a dit de me cacher puis de fuir. Nous nous sommes tous enfermé chez lui. Haytham et Mike sont sortis un peu voir aux alentours. Nous étions 5 dans la pièce et personne qui ne savait ce qu’il m’arrivait réellement.

Ils disaient des banalités sur les irlandais. Mais ils parlent sans savoir, sans tacte et avec si peu d'information. Ils pensent avoir cernés. Ça m’a agacé qu’ils parlent de la sorte surtout devant moi, j'ai demandé à ce qu’ils se taisent sûrement un peu trop durement mais au moins le résultat est là.

J’aurai aimé que l’intrépide soit là. Mais Haytham est revenu vers moi et nous a fait sortir de là.

Encore une journée riche en émotions.
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Cher journal,

Les journées passent et les choses s’estompent un peu mais doucement, très doucement. Il y a tellement de choses qui font remonter les soucis, les problèmes, la douleur, qu’au final c’est dur de passer à autre chose.
J’essaye de garder pied, je te jure mais j’ai tellement envie de me rouler en boule, de crier, que tout s’arrête. J’angoisse à chaque passage de voiture, chaque personne qui se dirige vers moi. Je lutte pour sortir de chez moi, pour me aller vers le monde extérieur. Dès que j’arrive à reprendre un semblant de calme, une nouvelle catastrophe s’abat sur nous.

Hier, Haytham, l’intrépide et moi sommes allés au mariage de Maya et Mike. Nous ne nous attendions pas à ce que la cérémonie soit tenue par les tarkans, enfin les prêtres de cette nouvelle religion. J’ai bien entendu les atrocités que ce groupe commet, mais je sais aussi apprécier un moment pour ce qu’il est. Un peu d’amour en ce moment, rien de trop. C’était comme un moment hors du temps.

Moment délicieux de deux cœurs qui s'unissent,
Amour partagé pour le meilleur et le pire,
Radieux espoirs d'un foyer qui se tisse …​

Que de belles paroles. J’ai apprécié ce moment de poésie que j’ai su déceler au milieu de tout ces gros bras.
Nous avons par la suite assisté au mariage civil, assez vite réglé. Pour la suite je me suis laissée guider par l’intrépide. Je n’arrive plus vraiment à discerner qui sont nos alliés des autres. Il est plus apte à juger de la situation que moi, surtout en ce moment. Nous commençons à suivre la voiture d’Haytham, je pensais que nous irions tous à la petite fête prévue mais j’ai eu des doutes lorsque notre voiture et celle d’haytham ont pris une route différente. Nous nous dirigeons vers notre destination où nous attendait un spectacle de lumières dans le ciel. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai été assez touchée par ce moment de beautée. Peut-être qu’il fait contraste avec tout ce qu’il se passe en ce moment. Encore un moment hors du temps que j’ai pu savourer avec l’intrépide. Il ne me parle que peu mais je pense qu’on a en quelque sorte partagé ce moment éphémère.

Et puis d’un coup la réalité nous revient en pleine face, Haytham envoie un message de détresse. Nous partons le plus vite possible mais nous sommes loin. Le trajet me semble interminable. Je sens mon angoisse et mon inquiétude monter en flèche. Mais je dois garder mon calme, je dois intérioriser pour que l’intrépide puisse agir du mieux possible sans que je le gène. Nous commençons les recherches, nous n’avons pas vraiment de piste. J’ai peur, il m’a pourtant dit qu’ils ne pourraient pas remonter jusqu’à lui. C’est un cauchemar. J’arrive à me concentrer sur les recherches.

Quelques temps plus tard, Haytham a récupéré un téléphone et nous a écrit pour qu’on vienne le chercher. Tout se fait assez rapidement, on l’extrait, et on l’emmène voir les marins pompiers. Un ordre est donné que l’on reste à l’écart, frustrant. Haytham reste finalement sous la garde du groupe. Nous volons jusqu’à notre prochaine destination, l’angoisse avec la culpabilité reviennent de plus belle. Il est blessé, il souffre, il a mal, je le sais, je le ressen. Je ne sais pas exactement dans quel état il est mais le coup est dur à encaisser. Je ne suis pas dans la même héliportée et je suis entourée d’autres agents. Je tremble de plus en plus, je veux m’enfuir en courant mais impossible dans un hélicoptère en vol. Je coince mes mains sous mes jambes en attendant que ça passe. Mais même une fois à terre la crise ne passe pas, je ne trouve pas de solution pour me calmer. Je veux aller me rouler en boule dans un coin caché de tout. Mais l’intrépide est là, et il ne veut pas partir, je veux être seule et il ne veut pas. Je ne peux pas intérioriser tout indéfiniment, j’essaye de poser des mots surement pas vraiment approprié pour qu’il comprenne.

Il est là, présent, il me soutiens je le sens c’est comme une chaleur apaisante que je perçois. Il trouve les mots qui me font décrocher du cercle d’angoisse. Une première.
Nous finissons par aller voir Haytham. Il est bien amoché. Je ne trouve pas les mots pour le soutenir à mon tour. Je m’inquiète, je compatis, je présente mes excuses. Je m’en veux de les avoir mêlés à tout ça. Au début j’étais la seule concernée et je vois bien que cela fait du mal autour de moi … je fais du mal à mes proches.

Arrivés sur le lieu de la vente, je vois Haytham de loin qui va de plus en plus mal, il est obligé de s’allonger, les marins-pompiers arrivent pour le prendre en charge.

De retour au complexe, je demande à parler à George en privé. Cela ne me plait pas d’aider l’irlandais dans ces affaires mais lors de notre discussion je sais que nous partagions certains points de vue. J’informe donc George de quelques infos que j’ai pour son travail mais aussi pour sa sécurité.

Aujourd’hui, j’ai pas mal modifié mon planning par rapport à ce qui était prévu. Je devais travailler un peu pour la Ari et m’occuper du garage. Et je devais aussi reprendre doucement le sport. J’avais prévu un petit footing pour se remettre en forme mais c’était sans compter les événements de la veille, qui m’ont à la fois épuisé et empêché de dormir. Autant dire qu’aujourd’hui la motivation n’était pas vraiment au rendez-vous. Au bout de pas mal d’appels et de messages j’ai fini par ouvrir un peu le garage. J’ai reçu une partie de mon nouvel arrivage de voitures de collection. Il va encore falloir que je fasse de la paperasse pour mettre à jour mon catalogue et peut-être poster une annonce ou deux. Au moins cela me donnera une excuse pour rester bien enfermée chez moi.

Quand j’ai l’esprit clair, j’essaye de penser à la situation avec du recul, j’essaye de retrouver un peu de rationalisme dans ce qu’il se passe et dans mes choix. Mais pour l’instant rien de vraiment concluant en ressort, alors je t’écris. On m’a dit qu’écrire permet de clarifier ses pensées, et d'apaiser ces sentiments. J’écris … regarde j'écris et pourtant rien, pas le moindre signe d'apaisement, putain.

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Cher journal,

Aujourd'hui je me motive, il est temps de se remettre en forme, premier jour de reprise de l’exercice et dernier jour des anti-douleurs aussi. Je suis partie aller courir, je voulais être un peu seule et me défouler un peu. Dans l’idéal j’aurai aimé partir avant que l’intrépide arrive, mais en ce moment les choses se passent rarement comme prévu. Une petite souris est passée prendre de mes nouvelles et récupérer une info. Je commençais à douter qu’ils soient la pour moi. Je lui ai fait comprendre que j’avais eu besoin d’aide et qu’ils arrivaient après la bataille. Au final j’ai trouvé d’autres alliés cette fois-ci.

J’ai préparé mes affaires pour mon footing mais je me demandais comme j’arriverai à y aller seule sachant que l’intrépide était arrivé avec Haytham entre-temps. Je ne voulais pas vexer l’intrépide ou être maladroite avec lui, je sais pertinemment qu’il ne m’aurai jamais laissée y aller seule. Bon pas vraiment fière de moi, j’ai observé l’intrépide qui a bloqué ma première idée de fuite du coup j’ai improvisé autre chose pour filer en douce. Tout ça en marchant, c’était pas gagné mais j’ai réussi. Je suis allée à mon point de départ, en pleine nature, loin des routes, ça semblait une bonne idée. J’ai hésité à cacher ma voiture mais je l’ai laissée en évidence, s’ils me cherchaient ça éviterait qu’ils tournent des heures. Je me suis changée rapidement, musique dans les oreilles, objectif aller à 1km du point de départ puis revenir. J’ai perdu en force et en endurance à force de ne rien porter et de ne jamais courir. La deuxième partie du retour a été difficile et puis au final j’ai marché un peu comme le médecin me l’avait conseillé. Durant la course je me suis efforcée de penser autre chose que les moments difficile que nous traversons. J’ai pensé à l’après. J’ai pensé à l’intrépide et moi, à ma place dans le groupe. De retour à mon point de départ, j’aurai voulu rester un peu plus longtemps, pour continuer à penser, mais la sensation d’être espionnée était un peu trop élevée, je suis donc retournée à la AriSteel. Sur le retour, pour faire comprendre que j’avais bien compris leur manège, je me suis arrêtée sur la route et les deux voitures qui me suivaient se sont grillées toutes seules.

J’ai reçu des messages et des appels d’autres personnes pour connaître ma position. Je pense que l’indication “perdue au milieu de nulle part” a dû les aider. Je ne suis pas si naïve pour me laisser avoir de cette façon.

Certains messages m’ont alerté sur un problème qu’il y avait à la AriSteel. Arrivée devant celle-ci, je remarque quelques personnes et des voitures éparpillées devant l’entreprise. Je décide donc de faire le tour pour rentrer par derrière. J’entend pas mal de personnes parler sans vraiment les voir ou reconnaître une voix. J’entend que des personnes sont proche de ma voiture,il y a aussi un hélico. Je me suis enfermée dans une petite pièce du bâtiment principal. La porte s’ouvre et ce que je vois c’est une arme qui rentre doucement dans la pièce sans en voir le propriétaire. Et ça recommence, je reste pétrifiée comme la dernière fois. Je bloque complètement, je n'arrive pas à m’identifier, on me somme plusieurs fois de mettre les mains sur la tête, mais rien, mon corps refuse de bouger. Finalement un gendarme m’identifie et me laisse tranquille. Je reste à l’intérieur jusqu’à voir l’intrépide et Haytham à l’extérieur. Nous apprenons par la suite que la AriSteel et le garage ont subi deux attaques à quelques minutes d’intervalles, où des personnes ont tirés sur les bâtiments et sur les personnes s’y trouvant. A ma connaissance il n’y a eu qu’un blessé qui s’est remis assez vite. Le gendarmerie appelle Vegas en renfort de protection.


Comme l’attaque a l’air d’être finie, nous retournons au garage. Je fais quelques achats.
Un peu plus tard, un client a voulu m’acheter un camion, rien d’exceptionnel à priori. Mais il me donne sa carte, cela aurait pu être une coïncidence mais non c’est bien lui. La dernière fois que je l’avais vu, il était dans un moins bon état. J’avais fait des petites recherches à l’époque pour savoir qui il était. Mon frère s’était chargée de lui faire comprendre la leçon. Pour cette fois, je lui ai juste demandé de partir et de ne pas revenir.

Lors d’un moment de creu au niveau des demandes, je retourne vers les autres et le contre coup des événements me tombe dessus, encore. Je m'efforce d’aller reprendre mon calme à l’arrière de la boutique. J’espère que personne ne m’a vu. Haytham est revenu vers moi, l’intrépide n’était pas loin non plus. Comment font-ils pour ne pas m’en vouloir alors que moi même je m’en veux tellement ?


Un peu plus tard, Haytham qui avait quitté le garage, reviens pour nous demander de venir avec lui. Il nous fait comprendre que la gendarmerie a arrêté l’irlandais avec une autre personne, et que tous les autres membres présents ont été abattus. Je doute un peu, j’ai peur que l’histoire se répète. Nous allons à l’hôpital, où Haytham nous demande d’attendre dans l’accueil. Il me demande d’accompagner l’escorte de l’irlandais pour assister à l’audition et témoigner. A la sortie de l’hôpital, je vois des agents de sécu, des marins-pompiers et des gendarmes, un dispositif important et dans une voiture aux vitres non-teintées, je remarque quelqu’un avec un air amoché. C’est donc ça son visage. Je bloque un peu stupéfaite de me retrouver de nouveau si proche. Et j’entend mon nom, c’est lui, il me crie dessus depuis sa voiture. Malgrés le bruit de l’hélico et des moteurs, j’entend le son de sa voix percer. Il m’a vu, il m’appelle et me menace, un frisson m'envahit. Personne d’autre ne réagit, est-ce que je délire, est-ce que je l’ai imaginé ? Et puis il recommence, non c’est bien réel. Nous suivons le convois jusqu’à la prison et au QG principal de la gendarmerie. Haytham nous demande d’attendre dans la voiture. Nous échangeons quelques mots avec l’intrépide. L’irlandais se remet à hurler contre moi, nous l’entendons même à l’extérieur du centre de détention. Moi qui essaye de ne plus penser à tout ça, sa voix me terrifie. S’il se retrouve libre face à moi, je ne donne pas cher de ma peau. Après quelques minutes de silence, plusieurs coup de feux retentissent.

La version officielle, c’est un accident, l’irlandais a voulu prendre l’arme d’Haytham qui n’a pas eu d’autre choix de répliquer. La version officieuse, il fallait mettre un terme à tout ces malheurs.

Je pense que je suis censé ressentir un sentiment de liberté ou du moins ne plus être dans la crainte. Ce serait te mentir si je te disais que j’ai ressenti un déclic et que d’un coup je voyais tout en rose. Bien sur c’est un chapitre qui se tourne mais qui laisse une trace.

Je vais faire ce que les gens attendent de moi, dès demain, reprendre un semblant de vie normale.

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Marie-Elise De la Touche

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Cher journal,

Qu’est-ce que j’écrivais hier ? un semblant de vie normale … une chapitre qui se tourne …. Si c’est vraiment un autre chapitre et bien il ressemble vraiment au précédent. Comme je le craignais l’histoire se répète.

Ce matin, je me motive à avancer, tourner la page. Je pars pour mon footing. J’ai choisi un bord de plage où je vais de temps en temps et où je n’ai jamais croisé personne. Assez rapidement, je me rend compte que le groupe a besoin d’agents. J’aurai voulu parler avec l’intrépide de mon retour dans le groupe. Je peux être présente physiquement du moins en partie, mais est-ce que je suis vraiment apte à encore réagir comme il le faut ? Mais tout se fait assez vite et je dois garder mes doutes pour moi. J’abrège mon footing pour revenir plus vite. Je reviens à l’entreprise et vais me changer. L’équipement que j’avais pris l’habitude de porter, me semble lourd, et je sens bien qu’il va falloir forcer un peu.

Nous effectuons notre contrat comme d'habitude, rien à vraiment changé a part que j’ai l’impression de ne rien faire. En fait ce n’est pas qu’une impression. Arrivés à la vente, j’oublie à quel point le tempest est haut … je me réceptionne sur le mauvais pied, et une erreur, une. Je me met en retrait le temps que la douleur se calme. J’arrive à prendre un peu de temps pour rigoler un peu avec l’intrépide avant le début de la vente. J’aimerai bien que notre complicité vienne d’autre chose que la peur qu’il m’arrive quelque chose.

Après le contrat, sur la route du retour pour l’entreprise, un des membres des irlandais m’appelle comme un enfant qui a perdu sa maman. Je cherche mon chef, vous savez-pas ou il est, qu’il me dit. Je lui dit que vu les relations et vu ce qu’ils m’ont fait, c’est sacrément osé de venir me demander un renseignement. Je lui dit que je ne lui dirai rien et je raccroche. Nous passons rapidement à l’entreprise. Nous attendons une livraison de voiture où le client ne viendra finalement pas, et une livraison de fer. A peine le temps de décharger que la Vegas me contacte, ils m’attendent, je suis en retard. Il faut aller toujours plus vite. Max est passé en vitesse, je ne sais pas s’il voulait quelque chose en particulier mais je n’avais pas vraiment le temps de parler. Je réceptionne le charbon et nous partons en direction de notre prochain contrat.

Le groupe était déjà sur place lorsque nous sommes arrivés. La fatigue commence déjà à se faire sentir et je m’accorde une pause pendant le début du contrat. Nous partons direction la vente et au beau milieu du lac de sel, le cauchemar reprend. Mon téléphone sonne, je répond.

Bonjour je suis un des Irlandais, j’ai monsieur Haytham Kenway avec moi. Je sais ce qui est arrivé à mon chef, est-ce que vous avez un dernier mot à lui dire ?

J’ai du mal à réaliser, je ne sais pas comment réagir, la colère commence à m’atteindre, j’essaye de voir s’il y a moyen de le laisser tranquille, de savoir où ils sont. Il n’y aucune négociation ou dialogue possible. Il me raconte que son chef était quelqu’un de bien, qu’il n’a jamais fait de mal ou torturer quelqu’un. C’est une blague ? il veut vraiment que je m'énerve celui-là. Il veut vraiment que je dise adieux à mon meilleur amis par téléphone avec lui comme intermédiaire ? Qu’il aille au diable, s’il n’y a aucun moyen de le raisonner, il n’aura pas le plaisir de m’entendre souffrir. Je lui explique très clairement ce que je pense de lui. Il ressemble à son chef, il est fermé, buté, il est vraiment un connard. Je rage, il ne veut pas me dire où il est. Pourtant, je suis prête à tout laisser en plan pour aller le choper enfin pouvoir me venger de quelqu’un. Mais rien y fait, cela ne suffit pas, il raccroche. Je reprend la route, mais franchement j’ai pas du tout envie de travailler là. Je suis prête à péter un cable, le client est dans le même véhicule que moi en plus et ça m’énerve encore plus qu’il assiste à tout ça. J’appelle l’intrépide, sinon je vais tout lâcher. Je lui explique, il sait comme moi que nous sommes dans l’impasse, sans connaître sa position on ne peut pas faire grand chose. J’arrive rapidement sur le lieu de vente. J’essaye de trouver le numéro d’un gendarme que je connais mais aucun n’est en service. J’envoie un message d’urgence à la gendarmerie qui me rappelle aussitôt, je n’ai que peu d’informations à leur communiquer, ce qui m’énerve d’autant plus. Je raccroche, je fais les cents pas, je peux pas rester là à rien faire c’est pas possible.

Avant de partir Haytham m’a dit de ne plus faire confiance aux petites souris. Apparemment elles ont changé leur fusil d’épaule, ce qui me fait du mal, mais ce qui expliquerait les récents événements. Mais même si rien est sûr, tant pis j’appelle une des petites souris. J’ai bien compris que c’était pas sa faute, mais je lui ai crié dessus, parce que j’en avais besoin et qu’il me fallait, là, tout de suite, un coupable. Depuis quand ils s’en foutent de nous ? Depuis quand ils nous vendent à l’ennemi ? Je m’en veux d’avoir crier sur la seule personne qui est venue vers moi, mais la détresse s’est transformé en colère contre eux. Heureusement il ne l’a pas mal pris et il a compris qu’il pouvait agir, ce qu’il m’a immédiatement proposé de faire et ce qui m’a fait regretté d’avoir été si dure.

A la fin du contrat de décide de partir seule, j’ai déjà impliqué le groupe la dernière fois et ça s’est mal terminé, autant que cette fois-ci cela se passe autrement. Je reçois pas mal d’appels de la GN mais c’était plus pour prendre des infos qu’autre chose et des infos à leur donner j’en avais pas des masses. Arrivée à l’entreprise, je remarque une citerne d’une couleur que je ne reconnais pas, à une place où je ne la met jamais à l’entrée de la AriSteel. Et même si l’intrépide n’est plus là j’ai l’impression d'entendre sa voix. Ne t’approche pas de ce véhicule, on ne sait pas ce qu’il pourrait y avoir dessus. Je me change, la GN viens me voir pour entendre encore une fois que je n’avais pas grand chose à leur dire. Ensuite des petits plaisantins sont venus dans l’entreprise et sous mes yeux ont essayé de piquer les voitures s’y trouvant. Je leur somme de partir, c’est pas le moment, je suis énervée. Mais ou est mon arme putain. Je me sens diminuée physiquement, impossible de retourner à temps chercher mon arme, fais chier, pourquoi rien ne va.

Après quelques minutes, je me décide à partir quand je vois deux personnes s’approcher de moi. Je descend par politesse. C’est Shev et un de ses amis. Il me demande ce qu’il se passe, je lui dit qu’il s’agit d’Haytham, je lui explique la situation. Je ne le connais pas vraiment bien mais bon, s’il peut aider Haytham… je ne sais pas j’aurai peut-être pas dû parler, mais j’avais besoin d’extérioriser, ça fait beaucoup pour si peu de temps. Nous discutons et des clients commencent à s’impatienter pour le garage. J’ai juste un véhicule à vendre, je me dit que ça va être rapide. Et puis finalement c’est deux véhicules, puis trois, puis cinq … Shev m’envoie un message, j’ai envie d’aller lui parler, mais au garage c’est dur d’être tranquille. Je fini par fermer le garage dans la précipitation quand Shev me le demande.

Je ne connais pas ses réelles intentions mais pour l’instant je n’ai pas ressenti de choses négatives, je n’arrive juste pas à discerner son but. Il m’a juste parlé d’un endroit, je me doute de quoi il parle mais, je n’arrive pas trop à comprendre quelle est sa réelle implication. Enfin je suppose que si j’ai à le savoir, il me le dira. Il me demande de monter avec lui, je m’exécute. Je lui demande où on va et qu’est-ce qu’il y a. Il me répond que ce n’est pas à lui de me le dire. Ok, donc on rejoint quelqu’un, mais ça reste stressant, mais bon est-ce qu’il peut vraiment arriver encore un malheur de plus aujourd’hui ? Je pense au fond de moi que l’intrépide aurait pu dire oui. J’essaye de ne pas céder à la psychose. Il ne va rien te faire, rassure toi Marie. S’il montre le moindre signe suspect, je me défendrai, ou du moins j’essayerai.

Mais finalement tout va bien, nous nous rendons à l’hôpital de Kavala. Un médecin vient me voir et me demande si je suis un proche d’Haytham. Il m’emmène dans sa chambre. Il est allongé sur un lit blanc. Il est entouré d’un tas de machine. Il a des perfusions, différents bipbip pour vérifier qu’il va bien, une assistance respiratoire. J’ai pu le voir, le visage, les bras marqués par les coups. Mais qu’est-ce qu’il a fait ? Assez rapidement, le médecin me rassure. Ses jours ne sont pas en danger, mais la souffrance physique était trop importante pour que les anti-douleurs suffisent, les médecins ont donc décidé de le plonger dans un comas artificiel quelques jours. Physiquement, il devrait se remettre, par contre moralement, cela risque de l’impacter davantage. Le médecin m’a prévenu qu’il parlerai s’il aurait envie mais qu’il ne faudrait pas le forcer. Il m’a laissé un court instant seule avec lui.

Nous sommes ensuite sortis de l’hôpital, j’étais tellement persuadé que c’était la fin pour Haytham que je percevais ça presque comme un soulagement. Même si je vois qu’il ne va pas bien, il est en vie, pour l’instant ça servira de bonne nouvelle. Shev a proposé de me raccompagner, mais j’ai décliné son invitation, préférant rentrer seule. En sortant de l’hôpital, tout était calme, la pression est redescendue. ll faut juste attendre que ça aille mieux maintenant. je me suis mise à marcher un peu dans les rues de Kavala, qui étaient désertes. Je ne savais même plus à quoi penser tellement la situation est complexe, elle a l’air de s’arranger au fur et à mesure des jours avant de s’empirer un peu plus à chaque fois. Est-ce qu’il y a vraiment un sens à tout ça ? Je reprend mon téléphone, encore un appel manqué de la gendarmerie et un message. Je leur demande s’ils ont encore besoin de moi. Ils répondent qu’ils viennent me chercher. Comme après un effort sportif, la pression redescend et la fatigue arrive d’un coup avec la douleur. Je vois un hélico de gendarme, je me hisse dedans. J’actualise leurs informations. Haytham est à l’hôpital, on ne peut pas vraiment dire qu’il va bien, mais au moins il est en vie. Le gendarme, sympathique, me propose de me ramener dans mon entreprise. J’essaye de garder bonne figure devant lui et ses collègues. Ils ont fait ce qu’ils ont pu et je le sais. Il essaye de me persuader que leur situation est difficile et je le sais. Il me conseille de ne pas revenir à la AriSteel, que l’entreprise est un symbole la résistance, que c’est pour ça qu’on est pris pour cible. Je n’aurai pas du tout qualifié ça comme ça. Je l’écoute bien sûr, mais cela fait une semaine que je délaisse mes deux entreprises et la situation n’a fait qu’empirer. Je ne voulais pas vraiment débattre mais je pense au contraire avoir trop délaissé mon entreprise. Le gendarme m’a beaucoup parlé. J’essayais de tout faire pour rester correcte face à lui, mais j’avais mal. J’avais envie de m’assoir pour reposer mon genou mais je me devais de ne pas montrer que ça n’allait pas vraiment, surtout face à eux. En mon fort intérieur j’ai remercié le gendarme qui a demandé à ce qu’ils partent, pas qu’ils soient désagréable mais je doute qu’ils imaginent vraiment tout ce qu’il se passe et à quel point la situation est complexe.

De retour tranquillement dans ma chambre, sans vraiment de surprise j’ai forcé et mon corps me le fait payer. Une poche de glace et un oreiller, nous verrons de quoi demain sera fait. Espérer que tout revienne à la normale semble trop demander.

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Marie-Elise De la Touche

PDG de la AriSteel et du Centre Automobile Evasion
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Cher journal,

La nuit dernière n’a pas vraiment été de tout repos. J’ai mal dormis, je fais des cauchemars enfin c’est plus des flashback qui me font me réveiller en sursaut. Les sons, les voix les images j’essaye désespérément de m’en séparer en écrivant ici, mais rien. Tout se mélange, les actions des derniers jours, comme les souffrances accumulées durant ces derniers mois. J’ai toujours eu plus ou moins l’impression d’arriver à tourner la page mais à chaque drame, cela remet tout ce qu’il s’est passé sur la table. Je me réveille en y pensant, parfois en sueur, parfois en pleur en étant terriblement seule.

Je me relève un peu, je remarque mon genou toujours bleuté. Je ramasse la poche de glace qui a eu le temps de fondre. La glace me soulage physiquement, mais moralement, qu’est-ce qui peut m’aider ? Je vois ma boite de cachet... non, il ne faut pas céder à la facilité. Je ne sais pas exactement combien de temps j’ai réussi à dormir mais la nuit m’a semblé longue et loin d’être reposante.

Au petit matin, j’arrive à marcher sans trop de soucis, mais le footing, ça va être compliqué. Je me suis dit que j’allais au moins marcher un peu sur la plage, le vent frais m’aidera à me changer les idées. Je sors de la AriSteel et là je tombe nez à nez avec l’intrépide. Je le sens un peu distant mais peu m’importe, il pense me laisser de l’air pour éviter de m’étouffer avec tout ce qu’il s’est passé. Je doute qu’il comprenne, quelques jours avant je fais tout pour qu’on me laisse un peu d’air, mais là j’ai juste envie de rester à ses côtés. Il va partir en contrat et je sais bien qu’il va passer la journée loin de moi si je ne le suis pas. Mon choix est fait, j’enfile mon équipement et je monte avec lui. Nous rejoignons les autres pour le contrat. Je suis déjà à l’ouest, je ne me perd presque jamais lors d’un contrat, vu que nous sommes en groupe et là, j’ai l’esprit ailleur, je perd les autres de vue. Je fais demi-tour une fois pour reprendre le chemin, puis un autre demi tour un peu plus tard, enfin laborieux. Je suis arrivée après tout le monde, en essayant de ne pas trop me faire remarquer. Qu’est-ce que j’avais honte. A ce stade là autant me repasser recrue, j’ai l’impression que ça me correspond plus.

Enfin bref, le contrat est un peu tendu, les blindés nous tournent autour, la GN est au dessus de nous aussi. Je ne pense pas que l’on soit la cible d’une attaque mais je redoute que l’on soit au milieu d’un assaut milice-GN.

Je devais livrer de l’acier à Marco, nous retournons donc à la AriSteel avec les BB. Le travail que je fais, pourtant presque tous les jours depuis plusieurs mois, me semble difficile. Cela me surprend même d’être si inefficace. Je voyais bien que j’allais de moins en moins bien, mais je ne comprenais pas d’où ça venait. Je ne saurai pas expliquer ce qu’il s’est produit, je perdais presque l’équilibre, j’avais l’impression qu j’allais tomber à chaque pas. Comme si la gravité avait été augmentée. Je tourne la tête pour chercher les autres du regard, je suis la seule à ressentir ça ? je vois les autres s’affairer à leur affaires, monter dans les BB. Je ne peux pas rester comme ça, impossible. Marco est proche de mon entrepôt, je lui demande de partir prendre un autre tempest et de me laisser celui qui est tout seul.

Je récupère rapidement quelques médoc que j’avais laissé. Une seconde de réflexion, est-ce que je fais ça ? déjà qu’avec un seul je sais que je perd quelques sensations mais là … Je les garde dans le creu de ma main, je verrai dans le tempest. J’essaye de grimper à l’intérieur, je manque de tomber. Bon la seconde de réflexion est passée, tant pis, je prend tout d’un coup et puis on verra. Je monte finalement dans le tempest et au bout de quelques minutes je me souviens avoir ressenti une sensation d’engourdissement mais qui gommait toute douleur. Plus aucune idée qui me torturait, plus aucune douleur physique, c’était comme une barrière. Le reste est assez flou, je me souviens seulement de quelques bribes comme un rêve que j’aurai fait.

Je me retrouve dans ma chambre, je sais que j’ai été en compagnie d’Haytham et de l’intrépide, c’est surement eux qui m’ont ramenés. Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? En tout cas je suis cassée, j’ai une migraine pas possible. Mon lit m’appelle on verra demain pour les conséquences.

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Marie-Elise De la Touche

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Cher journal,


Je l’ai cherché et je l’ai retrouvé.



Après plusieurs minutes devant, j’ai envie que l’intrépide soit la pour y aller avec moi, mais il n’a plus de crainte à avoir pour moi et c’est normal, du coup il n’est pas la. Je reviendrai une autre fois, je franchirai peut-être le pas.

Je suis aussi retournée voir cette fameuse église, les mêmes fleurs, les mêmes bâtiments, rien à changé, comme si tout c’était passé hier. Je me rappelle même exactement de l’endroit où j’étais. Ce me fait du mal de me rappeler à quel point on s’est servi de moi, mais c’est vrai qu’avec le temps on sait que tout s’est finalement bien terminé.

J’ai passé ma journée sur la route à traverser l’île de pars en pars. J’ai discuté un peu avec Haytham par sms sur les réelles raisons qui m'empêchent d’avancer. Il me dit que l’important c’est qu’il soit en vie, et je sais qu’il a raison. Mais mes sentiments ont du mal à s’en remettre et ne sont pas prêt à écouter la raison parler. Je n’ai pas grand chose à te dire sur le reste de la journée, j’essaye de trouver quelque chose à quoi me raccrocher, car la j’ai l’impression de dériver sans réel but.

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