Rebelle Nos mémoires, Par Wilfried et Cliff

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 12 depuis l'Absence (22/03)

Dear Diary,

Un parfum de tranquillité embaume cette Île. Quelque chose de reposant m'y fait me sentir bien, même si j'ignore quoi.
*A un petit moment d'absence, prends sa caméra, l'ouvre, l'allume, ris, puis l'éteins pour en retirer la carte SD, d'une marque inconnue* Il est peut être tempsde me mettre au numérique, comme Cliff le fait si bien, il est beaucoup plus doué que moi. Allume son ordinateur, tape son mot de passe, *mustache always sweety* puis branche sa carte SD et y importe quelques photos*:

*La rencontre d'Abeille-Man, le défenseur de la veuve, de l'orphelin et de l'héroïne*



*Nos cours d'acrobatie avec Ojos*



*Cliff qui faisait le malin, avec mon Dolce*





*Moi & Gabriel*





*Les shootings photos d'Ojos*







*Quand tous ne se passe pas comme prévu*



*Quand un Macum sans roues débarque*



*Quand tu te sens observé*



*Quand les affaires tournent*



I'm tired, so see ya!

Wilfried.
 

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 12 BIS depuis l'absence (01/04)


*Affairé dans sa commode, Wilfried rassemble ses affaires. Sur la table, Un papier de petite taille , cartonné, coincé entre deux pages de son passeport Anglais. Soudain, un bruit de fermeture éclair. Sa valise est prête, ses affaires sont rassemblées. Il se dirige vers le vestibule, attrape son parapluie-canne, une relique du passé. Il passe le perron de la porte, se retourne ferme la porte à clés, mais ne mets pas la clés dans sa poche, et préfère la mettre sous le pot à fleurs, allez savoir pourquoi. Il ouvre le coffre de sa Supra, y met sa valise et sa relique, avant de le refermer. Il ouvre sa portière, monte dans sa voiture, sors son téléphone, et commence à écrire un sms en une langue disgracieuse, à un numéro comprenant plus de 6 chiffres, surement un numéro continental. Un long soupir, avant de démarrer la voiture et de se diriger vers l'aéroport. Une fois là bas, il regarde sa montre: 18:42. Pile à l'heure. Il s'installe sur un des sièges du rangs en attendant l'annonce de son avion. Il fait tomber ses clés, pose son pied dessus et les fais glisser rapidement de l'autre côté de la rangée de siège, avant de se faire stopper net par une autre chaussure, d'un autre homme. Celui-ci les ramasse, soulève son bob et adresse un sourire à Wilfried, qui le lui rend. L'homme se lève, se dirige vers la sortie de l'aéroport, fais bipper la Supra, entre dedans, puis, en apercevant une voiture de gendarmerie, il ouvre sa valise, en sort un autocollant imposant, s'approche de la voiture et le colle au dessus de la plaque. Il retourne à sa voiture, pile au moment ou les deux gendarmes, qui étaient partis boire un café à l'aéroport, alors qu'ils étaient en service, regagnaient leur véhicule. Fier de lui, il contemplait son œuvre mesquine, cet autocollant avec comme seuls mots "Gloria El Cartel". Il rit, démarra la voiture et fit vrombir le moteur avant de baisser son bob, d'ajuster le rétroviseur et de partir en un jet de fumée et de crissements de pneus *



Dear Diary,

Je m'en vais trouver de nouveau mon For Intérieur, auprès de mon maître, Tôi Thích Chanh, Mais ma maison restera occupé pendant ce temps, une petite surprise pour El Cartel.

See ya in one week!
 
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Dear Diary,

Quel chemin tortueux jusqu'au Tibet! mon vol a du se détourner de Paris ou il y faisait escale pour atterrir à Lisbonne. il faisait nuit, froid et l'avion était à l'image du pays:



Bref, je suis en Chine actuellement, et je me dirige vers le monastère de mon Maître, au nord ouest du Tibet. See ya!
 

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 10 de l'Absence

*A peine les premières lueurs du matin grattaient les sommets des montagnes de Selakano, Cliff, assis en tailleur sur le toit de sa maison, respirait profondément, les yeux fermés, en s'abreuvant des minces rayons du soleil présents si tôt le matin. En pleine quiétude, il se remémorait son passé, ses échecs, ses victoires, ses buts, qu'il s'était fixé autrefois, qui lui semblait maintenant si lointain,futile,et enfantin. Il faisait froid, mais qu'est-ce que cette fraicheur avait de comparable avec le froid des montagnes tibétaines? Doucement, Cliff se releva et contempla les premières lueurs du jour, qui gagnaient en intensité au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Il descendit de son toit et rentra prendre un petit déjeuner chaud. Il avala tout d'une traite, se leva, vérifia sur la porte du frigo si l'Anglais ne lui avait pas laissé un post-it plein de douceurs et de choses à faire. Rien de ce côté là. Il se dirigea dans sa chambre, songea à se recoucher, se ravisa, et prit Paquito sur la table de chevet. Il l'alluma et commença à parler.*

Cher Paquito,

Tout est tranquille, la vie suit son cours. Notre business tourne mieux que jamais. On a quelques soucis avec d'autre petits groupes, mais c'est bientôt réglé, ne t'en fais pas. Les merdeux vont mordre la poussière et repartiront la queue entre les jambes! Bon sinon, j'ai assisté au mariage d'un ancien frère d'armes que j'ai malheureusement @Remi da Silva et de sa compagne, c'était très réussi et je t'avoue Paquito, que je ne m'attendais pas du tout à ce que ce filou de Remi se marie! Mais le mariage était très bien, la mariée, charmante, et ya même un hermano d'El Cartel qui avait emmené ses platines! Bon sinon, mon entraînement bat son plein, je me sens plus détendu et je reste toujours "moi" quand je suis calme, pas de soucis de ce côté là, je progresse, allez à plus, à peine la journée commencée, mon téléphone vibre déjà!

C'était Cliff, zen.
 

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 11 de l'Absence

*Tôt le matin, loin dans les collines au nord d'Athira, un saule pleureur, encore jeune, tendait ses branches vers le ciel. Sur l'une d'elles, un oiseau gazouillait de gaieté en cette journée ensoleillée qui promettait un après-midi des plus doux. Mais son Ôde à la nature pris fin quand il pris soudainement son envol, effrayé par un son bruyant des plus innommables. Ce son, c'était Cliff, habillé en uniforme d'écolier, qui s'essayait à la guitare électrique, mais qui n'avait pas fais beaucoup de progrès depuis qu'il s'ennuyait à mourir, puisque plus personne digne de ce nom ne voulait le défier. Après avoir fini de "jouer", Cliff s'affala sur son vieux canapé, qu'il avait gagné lors d'une partie de poker contre un mexicain. Il ouvra son sac, en sortit son fidèle ami, j'ai nommé Paquito, l'alluma, et commença à parler d'une voix nasillarde*

Cher Paquito,
J'ai mis à jour ma Liste Noire, 3 nouvelles personnes, qui s'étaient amusées à tourmenter Wilfried avant mon arrivée, viennent s'ajouter aux 4 autres, mais je ne te dirai pas lesquelles héhé. Concernant ma liste Blanche, bah certaines d'entre elles ont quitté l'Île sans trop laisser de traces ni d'explications sur leur départs, mais ne t'en fais pas, la plupart y sont toujours! Ah oui, j'ai aussi reçu des menaces récemment mais elles valent pas le coup que je t'en parle. Ah aussi, j'ai acheté un costume 3 pièces à L'Anglais pour son anniversaire, hâte qu'il le voit et qu'il me donne son cadeau pour moi! J'espère que ce sera pas un Bescherelle comme l'année dernière... Croisons les doigts pour que ce sale English de m...[Piste audio effacée Par Cliff après avoir réalisé que Wilfried pouvait l'écouter aussi] Ahlàlà ce Wilfried , quelle personne charmannnnnnte, qu'il est beauuuuu, qu'il est fooooooort, et comme il est bien élevééééééé. Bref je te laisse, j'ai un couplet à terminer et a jouer.

C'était Cliff. "It's a looong way, to the top, if you wanna rock'n rooooooooll !!!"
 

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 12 de l'Absence

*Midi. Le soleil était à son zénith. Cliff, dégoulinant de sueur, une clé dynamométrique en main, terminait l'entretien du réservoir à carburant de son Usine. Une routine hebdomadaire auquel il avait pris goût. Descendant de l'échafaudage après avoir conclut que tout tournait comme sur des roulettes, il sifflotait "Two Princes" des Spin Doctors, une chanson qui avait plus de 30 ans maintenant. Il partit dans sa maison pour prendre une douche pour se rafraichir le corps, mais aussi l'esprit. Soudain, il pensa "quoi de mieux pour m'alléger l'esprit que d'enregistrer mes problèmes?" Et c'est ce qu'il fit. Aussitôt dit, aussitôt fait, il s'empressa de saisir Paquito et commença à parler, le tout, nu comme un ver*

Cher Paquitoooooooo,

Ah ptain jpète le feu aujourd'hui et c'est pas parce que j'ai mangé indien hier héhé! Non là tout le monde sur cette putain d'île s'est senti pousser une deuxième paire de couilles et à commencer à dire S T O P aux casse-burnes de l'Île!
*Respire profondément* Tu sens ct'odeur Paquito? C'est l'odeur de la tension, de la peur, de l'acier carbonisé et des larmes. ENFIN POUR LA PREMIÈRE FOIS JE ME SENS DANS MON ÉLÉMENT !!!! Jvais sortir les RPG et descendre des ptits merdeux du haut de ma tour! Des têtes vont tomber et celle là, ça va faire longtemps qu'elles auraient dû tomber! holàlà holàlà holàlà jvais prendre feu tellement je suis excité non non non faut que jme calme et garder la tête froide *courut dans le jardin et plongea la tête dans la piscine de son voisin, le tout sous le regard médusé du dit-voisin, qui assistait à un triste spectacle d'un homme trentenaire complètement nu qui baignait dans sa piscine qu'il venait de finir de remplir tôt ce matin. Après sa trempette, Cliff rentra chez lui en enjambant la haie de son voisin et repris Paquito en main et de recommencer à parler* Bon bon bon sinon le business stagne un peu en ce moment, je me sens un peu paresseux, à voir dans les prochains jours! allez jte laisse, cette trempette m'a fait penser que je dois aller déboucher mes toilettes!

C'était Cliff. "One, two princes kneel before you, That's what I said now!"
 

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Jour 12 BIS de l'Absence

*Lors d'une nuit fraîche, mais toujours plus chaude que les nuits habituelles à cette époque de l'année, Cliff, récemment devenu lui-même, fumait une cigarette sur le rebord de sa fenêtre de maison de vacances, en Europe. Non mécontent de ses vacances, il tirait frénétiquement sur sa cigarette pour faire passer le goût du Jäger, que Wilfried avait bu plus tôt dans la soirée. Soudain son téléphone vibre. Trois fois. Soudain il se dit "Une fois pour les sms, deux fois pour Messenger, et trois fois pour les urgences du business" c'est du moins ce qu'il figurait sur un post-it accroché par Wil au frigo de sa cuisine. Ni une, ni deux, il sauta de l'encadrement de sa fenêtre et courut en direction de son téléphone. Il l'attrapa et lut: "URGENCE ATTAQUE IMMINENTE SUR L'USINE. APPELLE MOI VITE. GAB." Que pouvait-il y avoir de si important pour qu'il écourte ses vacances? Rien, bien entendu. Il reposa son téléphone en riant bêtement, puis se dirigea dans le vestibule, y attrapa son gilet, et sortit. Une fois le portail passé, il s'arrêta net, retourna à l'intérieur de sa maison, monta dans sa chambre et attrapa Paquito avant de ressortir. Une fois arrivé au bout de la rue, il l'alluma et commença à parler: "

Cher Paquito,

Je ne sais quoi te dire si ce n'est qu'un dicton me vient en tête: "Quand le chat n'est pas là, les souris dansent". Il me semble cohérent, sauf qu'il n'est pas complet. Cela devrait plutôt ressembler à "Quand le chat n'est pas là, les souris dansent, mais quand le chat revient les souris dansent... au bout d'une corde" Ouais, il me paraît mieux celui-là. A peine je m'octroie des vacances que ma zone de confort est revendiquée par des morpions. Enfin, passons, ça n'a pas d'importance. Je suis là pour...
*baille longuement*... 'our me reposer, j'en ai besoin. Bon allez j'ai plus le goût amer, mais je vais quand même m'en griller une. *Sors son paquet de cigarette et son briquet, allume sa blonde d'une seule flamme, range le briquet avant de tirer une bouffée de fumée avant de tousser fort. Il repris Paquito et recommença à parler, l'air plus songeur, en regardant le ciel nocturne vide de nuages* N'empêche, Quand j'ai débarqué sur cette putain d'Île, j'étais bien loin d'imaginer ce que j'allais vivre. J'ai beau être un vrai con, j'ai rencontré pas mal de personnes incroyables, qui m'ont fait (presque) comprendre que la première solution quand quelqu'un vous emmerde, bah c'est pas dle buter, ouais. Faut discuter avec lui. Et c'est ce que j'ai fais. Et voilà ou j'en suis. A me prendre des coups de couteau dans le dos dès que je tourne les talons, tsss quelle époque... Ahlàlà je bavasse, je bavasse, et toi tu n'as presque plus de batterie... Je vais te couper Paquito on se retrouve plus tard dans la semaine de toute façon, allez, la bise, mon fidèle enregistreur!

*Cliff range l'enregistreur dans sa poche avant de jeter son mégot au loin, la parabole qu'il dessinait rappelait une étoile filante au loin... Mais avait-il fait un voeu?*
 

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 14 depuis l'Absence,

*5 heures. C'est le temps de l'escale qu'effectue notre cher Anglais à Cuba avant de retrouver sa Maison, perdue dans la forêt de Frini. Mais ne trouvez vous pas que ce trajet aérien vous semble incohérent? Paris-Altis en passant par Cuba? Je me disais la même chose. En effet, Wilfried n'est pas là par hasard. Il a un rendez-vous. Mais avec qui? Toutefois, l'Anglais était bien là, En costume trois-pièces, feutre impeccable penché légèrement sur la droite, moustache scintillante, et un magnifique sourire empli de quiétude. Il déambulait dans la rue tel un touriste. Mais cette quiétude cessa soudainement. Il se mit à trembler. Sous ces yeux se trouvait une petite boutique avec écrit en lettre capitale "CHURROS", un met apprécié à Cuba. Son souffle s'accéléra, son cœur se mit à battre frénétiquement. Son sang ne fit qu'un tour avant que son pouls ne se stabilise, et qu'il ne cesse de respirer bruyamment. Wilfried s'en est allé. L'Autre venait de prendre le dessus. Immédiatement, il se remis à marcher en sifflotant, histoire de rassurer les passants qui s'étaient arrêtés en regardant Wilfried haleter. Ni une, ni deux, Cliff se rendit dans une boutique vestimentaire avant d'en ressortir habillé d'une chemise à moitié ouverte, d'un jean délavé, d'un sac contenant les vêtements de ce pauvre Wilfried, mais surtout, de son habituel sourire mesquin. Il continua à déambuler dans la rue avant de s'arrêter à un café, ou il investit une table. Il sortit son téléphone, avant de regarder les sms de l'Anglais. "Tiens, je suis à Cuba!" dit il, hilare. Puis, un sms attira sa curiosité. Il devait se rendre à un endroit appelé "El Coche". Il leva la tête et vit sur la devanture "El Cafe de la Coche". Coup de chance, il y était. Il prit un Capuccino, tout en continuant de lire ces mystérieux échanges entre Wilfried et un inconnu. Il failli se noyer dans sa tasse quand il vit le destinataire des sms. "Ben mon cochon, ça c'est une surprise!" s'exclama-t-il, si fort que tout le monde autour de lui se retourna. Il continua de sourire jusqu'à ce qu'un homme, masqué par son chapeau et les rayons d'un soleil au zénith, ne prenne place à côté de lui, silencieusement. Il échangèrent un regard avant que Cliff ne commence à glousser bruyamment, et l'homme, à esquisser un sourire. Cliff comprit enfin pourquoi il se trouvait là. Il se leva avant de dire à l'homme: "Alors, Eduardo, encore commis d'office? Y a pas mal de choses qui ont changé, là-bas, Vous allez devoir rester plus qu'une semaine pour tout inspecter héhé" L'homme rit avant de se lever et d'emboîter le pas à Cliff. Celui-ci prit Paquito dans ses mains, avant de l'allumer et se contenter de dire une simple phrase:*


Cher Paquito,

Je crois bien qu'il va falloir qu'on se serre à Selakano, Je me demande si mon clic-clac est toujours en bon état. Boarf, on verra bien une fois sur place...


*Cliff s'alluma une cigarette, avant d'effectuer un petit pas de danse sur la chaussée. Mais pourquoi était-il de si bonne humeur?*
 

Eduardo Sarsaparilla

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Jour 14 de l'Absence

*Cliff, installé sur son bureau avant même le levé du soleil, griffonnait machinalement un bout de papier. Des boules de papiers froissé jonchaient le sol par dizaines. Nerveux, il cassa sa mine. Et il envoya paître le crayon contre un mur. Il se leva et cria: "Eduardo! Eduardo! OOOH EDUARDO!" Soudain, le dit Eduardo apparut dans l'encadrement de la porte, tasse de café en main, cigarette en bouche et charentaises aux pieds. Il regardait Cliff d'un regard éteint. Sans répondre, il continua son épopée vers le canapé du salon, ou il s'affala. Cliff, toujours à fleur de peau, pris un bic et continua ses gribouillages. Soudain, il se leva, monta dans sa chambre, pris Paquito sur la table de chevet, et commença à parler*

Cher Paquito,
Jpeux même plus sortir tranquillou d'chez moi sans qu'un hélico m'survole! Ça commence à m'emmerder toute ces guérilla pour un lopin de terre! C'est fou ça quand ya un territoire de libre, on dirait que tous les groupes sdf y viennent pour étaler leur couilles et se les comparer! Enfin bref, c'est pas un problème, le business tourne mieux que jamais, faut dire qu'on a un peu "élargi" notre type de matière à revendre héhé... Ah oui, et j'ai remis à jour ma Liste Noire! Allez la bise!

*Avant d'éteindre Paquito, Cliff colle une photo sur son mur... Mais que dessinait-t-il?*

 

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*Cliff, le postérieur en l'air, farfouillait dans son tiroir de commode. Il poussa soudainement un cri de triomphe en brandissant Paquito. Il l'avait retrouvé. Mais il prit soudain un air sérieux et alla s'asseoir à son bureau, avant de se prendre la tête entre les mains. Il alluma Paquito et commença à parler*

Cher Paquito,

Voilà plus d'trois mois que j'osais pas mconfier à toi. Jsuis perdu. J'ai arrêté toutes mes activités clandestines pour mconcentrer sur l'entreprise de c'putain d'rosbif... Et tsais quoi? J'adore ça. Ouais. J'ai pas mal changé depuis l'arrivée sur l'Île. Mais il y a une question que jme pose depuis un ptit moment. Et si je m'étais trompé d'puis le début? Si le combat que jmenais à travers ma série de vidéo "Les Tutos de Cliff " n'était pas livré du bon côté? Si c'était Ninja, Menez, L'autre négro et le grabataire de papy qui se trompaient? Si, pour faire régner l'ordre sur l'Île, il fallait passer du côté du Gouvernement? Cela dit, ma méthode depuis le début n'a pas vraiment changé les choses. Enfin si, un peu quand même. Mais aurais-je de meilleurs résultats en retournant ma veste?


...

...

...

"Ça vaut le coup d'essayer"
 
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*Cliff, par une journée froide et ensoleillée, était assis sur son canapé, à briquer son M110 et sa Rahim, comme tous les mardis. Le bois dans sa cheminée se consumait lentement, laissant entendre parfois quelques crépitements, accompagnée de flammèches dansantes. Oui, cette journée le rendait heureux. Il laissait entendre parfois quelques sifflements, qui ressemblait à du Vivaldi, mais qu'importe, il était heureux, et ça, cela n'avait pas de prix pour lui. La chaleur de l'âtre le réconfortait, à moins que ce ne soit l'approche de Noël. Soudain, il se leva, et arracha une page du calendrier. C'était donc Noël qui lui donnait tellement de cœur à l'ouvrage, rien d'étonnant cela dit... Il jeta la page dans la poubelle, et prit Paquito sur la table du salon, avant de l'allumer et parler *

Cher Paquito,

Je respire la joie de vivre. Noël approche à grand pas et bordel, les feux d'artifices sont en avance dans l'Est! Ça pète de partout et le pire, c'est que je m'en fous! Voir des personnes que j'appréciais prendre des chemins différents et se tirer dessus entre eux m'a beaucoup fait de peine, mais maintenant, bof, m'en fous, qu'ils se pètent le fion entre eux, ça me regarde pas. Mais bon, on va pas smentir, c'est quand même vachement drôle de voir des gens se battre pour une raison qu'ils avaient déjà oubliés avant même de commencé le combat hahaha trop drôle! Et vas-y et que jte trahis, et voilà que finalement jte fais des bisous, et vas y que jte retire dessus, jte jure l'Est c'est une télé-réalité! Faut filmer H24 et poster ça sur Internet! Ça divertira toute l'Île! Enfin bref, c'est drôle deux minutes, et puis il faut dire que... Ah, la dinde!


*Cliff s'empressa d'éteindre Paquito et couru vers le four, ouf la dinde était à point, à table!*
 

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Jour 17 de l'Absence

*Cliff, les pieds sur le bureau, faisait tournoyer son stylo machinalement. Quelque chose le préoccupait. Il posa son stylo et courut s'emparer de Paquito sur sa table de nuit, avant de l'allumer et de commencer à parler d'un air sérieux*
Cher Paquito,

Voilà plus de trois mois que Wilfried n'est pas réapparu. Voilà plus de trois mois que je me réveille le lendemain de la veille, et que je suis toujours aussi vénère. Il ne peut y avoir qu'une réponse à ce problème: Il me reste des choses à faire sur cette putain d'île. Je dois faire sauter des têtes et balancer tout ce que je sais.


*Cliff éteignit Paquito avant de le poser soigneusement sur son étagère*
 

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Jour 18 de l'Absence

*Cliff, déboulant dans sans salon, ses écouteurs crachant une musique des plus insupportables, mimait un solo de guitare, sans guitare. Torse nu, une serviette autour du cou, il venait tout juste de sortir de sa douche. Il prit Paquito et commença à parler*
Heyyyyyy Paqui-Paqui! Ça fait un baiiiiiiiiiiiiiiiiil !! Je tiens juste à te dire que les affaires ont repris! Bijoux de contrebande, recel d'électronique et tout le tralala! Ouaip! Ça m'avait manqué bordel ! Cli-Cli est dans la plaaaacccccccce! Des têtes vont tomber et des postes seront à pourvoir! Jte tiens au jus!

*Cliff reposa Paquito sur l'étagère habituelle et repris son concert de Air-Guitar*