Un nouveau départ

[James Tall]

Un nouveau départ : Partie I

James regarde actuellement son vieux journal. Il voit toute les pages qu'il avait déjà écrite grâce à sa machine à écrire qui est aussi usé qu'une voiture laissé à la casse.
Après une longue et mure réflexion, mais surtout après un soupire.. un soupir qui veut tout signifier.
Il se décide à s'asseoir, prenant une feuille sentant la poussière qu'il glissa à l'intérieur de la vieille machine.​

Je sais même pas comment je dois commencer.. que dois-je dire après si longtemps ? Si longtemps à ne rien faire.. si longtemps à perdre du temps. Cette île ne m'avait pas vraiment manqué je ne le cache pas, mais j'ai eu comme cet instinct d'y retourner, cet instinct qui est sorti de nul part !

Quand j'y repense maintenant c'était vraiment une connerie d'y aller. Mais bon, c'est fait.. c'est fait.
Comme je savais pas vraiment quoi faire et que j'avais pas envie de trimer en allant à la carrière ou encore en coupant du bois j'ai décidé d'intégrer la gendarmerie. Histoire au moins d'apporter ma pierre à l'édifice et de rajouter un peu de sel à ma vie plus qu'ennuyante.

J'ai rendez-vous ce soir à la brigade pour y faire mes preuves. Je compte bien les réussir haut là main !

D'ici là je vais me reposer et méditer à ce qui va se passer plus tard.
J'essayerais de garder le journal à jour, mais bon, je promet rien faut pas déconner.

James scrute une dernière fois son écrit, avant de le retirer de sa machine pour l'ajouter à son journal. Une page de plus qu'il ne relira sûrement jamais.
Il se lève, éteint la lumière et finit par sortir de la pièce.

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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie II

Il est dans les environs de treize heures, le soleil montre sa fier présence, la mer laisse taper ses vagues sur les côtes et James est dans sa nouvelle chambre.
Cette fois-ci le papier est neuf, mais sa vieille machine l'accompagne toujours.
Il s'assoit alors devant son bureau et commence à écrire, un léger sourire sur le visage.
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J'ai réussi ! J'ai pas envie d'être vulgaire mais bordel que c'est gratifiant ! Haut la main je suis sorti de
ces épreuves ! Et d'après ce qu'on ma dit je suis major de la promotion je m'y attendais pas mais cette dernière nouvelle me motive encore plus !

Que je vous raconte un peu. Il faisait chaud.. mais chaud. J'étais venu dans mon costume histoire d'être présentable pour les entretiens. Eh ben c'était pas une bonne idée..
Des membres de l'état-major nous ont accueilli, de grand haut-gradés. Des hommes respectés, c'était plutôt impressionnant.

Certaines personnes venu pour le concours m'ont bien fait marrer, même en y repensant maintenant ça m'arrive de rigoler tout seul..
Je dénomme trace de pneu pour sa coupe de cheveux, un autre habillé comme un détective privé que j'appelais Sherlock, un troisième qui avait la voix tellement pété que son surnom c'était le gitanais ou encore un ou ses cheveux.. bon.. je l'appelais le postiche quoi, vous avez capté.

J'ai commencé à regretté mes vêtements quand il fallait commencer à s'allonger par terre pour ramper sous les barbelés.. mais bon, c'est qu'un costume ça se rachète. L'expérience changeait de d'habitude et ça me faisait de l'exercice !
Pour ce qui est des autres épreuves, je m'en suis plutôt bien tiré. Les questions étaient pas vraiment compliqué et la mise en situation plutôt sympa ! Franchement rien à dire là-dessus.

Hier soir j'ai fais ma première prise de service à la brigade, les locaux sont vachement entretenu, y a pas une seule saleté qui traine par terre. Je sais pas qui est la femme de ménage mais chapeau ! Je lui glisserai un billet si je la croise.

Sur ceux ! Ça débute bien, je suis satisfait et motivé ! Je garde toujours le journal sur moi au cas, je pense le mettre à jour plus souvent que ça maintenant que je vais avoir des choses à raconter.

Je vais aller profiter du soleil d'ici-là.

James relis ce qu'il venait d'écrire rapidement avant de mettre la page à l'intérieur de son journal.
Il vint à se lever, prendre son équipement et son calot pour finalement sortir de sa chambre.

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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie III

James ouvre la porte de sa chambre, posant son calot sur le bureau.
Il attrape rapidement une feuille pour l'insérer à l'intérieur de sa machine, soupirant un bon coup pour s'asseoir en face de celle-ci.​

Quelle soirée ! Je vous explique. On a été "conviés" au siège du gouvernement à Pyrgos pour recevoir des émissaires Russes qui devait avoir une entrevue avec le président et des haut-gradés de chez nous. De quoi, ça j'en sais rien.​

On était une bonne dizaine sur les lieux à scruter chaque recoin de l'endroit, au sol comme sur les toits ou encore les airs.

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Nos hommes se mettaient en position quand le convois des ruskoffs est arrivé. Deux à trois véhicules rien d'excessif mais pas mal d'effectif côté sécurité, habillés d'un camouflage vert, armés de kalachnikov et portant des képis sur la tête c'était limite drôle mais bon, ils imposaient un certain respect tout de même.

Ça a durée une bonne heure, je cache pas qu'on s'emmerdait un peu. Mais bon, au moins il y a pas eu de soucis et la soirée c'est déroulé correctement entre nous et les Russes.

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Après, à un moment y a eu une prise d'otage à l'autre bout de l'île, on a du envoyé pas mal d'effectif pour aller gérer ça. Pour qu'au final, ceux qui étaient restés au siège du gouvernement, après le départ des émissaires, ont rejoins les hommes présent à la prise d'otage.

Deux branquignoles avec des petits pétoires qui pensaient pouvoir faires ce qu'ils voulaient.. je te jure.
Un de leur véhicule c'est pris une de nos herses et on a finit par les tapés, fin de l'inter.
J'ai même pu caller une balle quand un des connards est sorti de sa voiture pour nous tirer dessus, quel branquignole
celui-là !
Ça c'est bien terminé aussi, tant mieux c'est l'essentiel tu me diras.

Une soirée en deux parties. Je suis content de ce que j'arrive à faire pour l'instant, mais je suis en constante amélioration, faire de mieux en mieux, c'est mon objectif !

Aller je suis crevé, hâte de retrouver mon pieu bordel..

Relisant alors sa dernière note, James retira ses écrits de sa machine, rajoutant encore celle-ci à son journal.
Finissant par se changer, éteignant la lumière et pour finir.. se coucher.

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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie IV

L'air est lourd en cette soirée. Le soleil tape très fort sur la fenêtre de notre ami James.
Il rentre à l'intérieur, posant son calot sur son bureau, soufflant un bon coup pour s'asseoir en face de celui-ci.
Prenant rapidement une feuille pour la mettre à l'intérieur de sa machine à écrire.​

Pouah quelle semaine ! J'ai pas vu le temps passé. Entre les excès de vitesses, les courses poursuites ou encore les mecs qu'on a choppé transportant des poids-lourds remplis d'herbes.. les journées ont les voyait pas passé putain.
Un groupe se fait de plus en plus remarqué de notre côté, en quelque jours on a attrapé plusieurs de leurs hommes et de leurs camions pour des stupéfiants.
Et diantre qu'ils étaient bien équipés les bougres ! Gilets lourds, armes de guerre.. c'est pas le genre de personne que vous avez envie de croiser.

Bon, passons à autre chose. J'ai les poils qui s'hérissent quand j'y repense.
Ce dimanche confirmera si je mérite d'être Gendarme. J'ai une épreuve à passer, la dernière qui confirmera si je suis apte à prouver mon engagement pour cette institution.
Je suis confiant, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas l'être au vu de ce que j'arrive à proposer.
Après plusieurs jours à patrouiller, et côtoyer mes camarades je me sens prêt à passer le cape entre élève et Gendarme.

Je vais encore aller relire quelques notes au cas ou et directement aller me coucher, histoire d'être frais pour demain.

Relisant sa page, tout en jetant un regard par la fenêtre, James pense alors pendant une seconde à son avenir.
Il relâche alors un sourire, attrapant sa page pour l'insérer à l'intérieur de son journal.
Se levant finalement, sortant de sa chambre.​

 

[James Tall]

Un nouveau départ : Partie V

Les oiseaux chantent, la mer est calme et le soleil commence à se coucher sur la brigade de Gendarmerie d'Athira.
James est entrain de taper les touches de sa machine à écrire, un sourire présent sur son visage.​

Je l'ai eu ! J'ai eu ma certification ! Me voilà Gendarme ! Qu'est-ce je suis content quand même, j'ai eu l'honneur de d'avoir les résultats hier soir, le général m'a donné l'honneur d'être convoqué dans son bureau pour me l'annoncer.
Me voilà avec deux barres au lieu d'une sur le Gilet, on ne dirait pas, mais elle représente beaucoup pour moi et pour mes autres camarades qui les ont obtenus aussi.

J'ai un peu plus de responsabilités à présent ! Je peux m'occuper d'une patrouille ou encore organiser l'ensemble de l'effectif, c'est un fossé comparé aux grades d'élève. Je n'ai pas peur, j'accueille volontiers ces nouvelles opportunités de progression ! Je ne souhaite que ça, avancer un peu plus chaque jour pour surmonter les échelons qui me font face.
Et je les gravirais, un à un. Ça prendra le temps qu'il faudra, mais j'y arriverais.

Au fait ! Pour revenir sur la soirée avec les Russes, le gouvernement a encore eu une entrevue avec des émissaires de chez-eux l'autre jour. Sont marrants ces Russkoffs je les aimes bien. Malgré leur visions assez.. extrêmes pour punir un individu comparé à notre système judiciaire.

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On a longuement débattu du rapport faits/châtiments. Par exemple, si une personne chez eux fait un excès de vitesse, eh bien eux s'emmerdent pas avec des amendes, possible entrevue.. nnoooonnn, eux directement tirer sur le véhicule. Je vous avoue que ça m'a fait rigoler mais je me suis retenu, histoire de passer sérieux quoi.

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Et pour finir, voici une photo du Capitaine qui s'est ramassé la gueule en voulant prendre son service. Les Pompiers se sont bien occupés de lui en tout cas.

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Allez ce sera tout pour ce soir ! Je vais me coucher, mes yeux commencent à se fermer..

Il relit ses notes, mettant la page à l'intérieur de son journal.
Se changeant dans une tenue plus décontracté.
Coupant la lumière pour finalement se coucher sous le coup des rafales des vent tapant sur les murs de sa chambre.

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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie VI

Il fait extrêmement chaud, le soleil déverse ses plus grands rayons sur le canton d'Athira.
James est dans la cours de la Brigade, regardant à travers le portail.
Il se décide à se mettre à l'ombre, s'essuyant le front dû à la chaleur.
Finalement, il se dirige vers sa chambre, attrapant une page vierge et commençant à écrire sur sa machine.
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Hier soir on avait rendez-vous avec le groupe des Russes, l'U.C.E. Des négociations, après la vidéo qui était sortie il y a quelque jours. En soit ça c'est bien passé, le dialogue a été ouvert entre nous, le Président et ce groupuscule.
Il avait du matos les bougres. Un Ifrit, des armes de guerre, et j'en ai même vu un avec un RPG à quelques mètres de mon véhicule.

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Je m'attendais pas à en voir un de blindée, vous auriez du voir ma réaction.. mais bon en soit tant qu'il est pas armée il posera pas vraiment de problème.
Le Président avait l'air confiant quand à l'avenir, et je trouve ça rassurant. Moi tant qu'on commence pas à se tirer dessus à vue comme une guerre ouverte, c'est que le dialogue reste possible.

Bon, je vais aller bronzer un peu, vu comme je crève déjà de chaud à l'intérieur. Autant aller profiter du soleil.
Par contre, pas oublier la crème anti-uv !

James prend sa page, la mettant à l'intérieur de son journal.
Il se lève, attrape son tube de crème soleil et finit par sortir.
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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie VII

Le ciel est bleu, les roses sont rouges, les violettes sont bleues.
James est dans sa chambre, plusieurs boites de différents médicaments sont sur son bureau.
Il regarde par la fenêtre, torse nu, un grand bandage sur le haut de son corps.
Se dirigeant vers sa machine à écrire, commençant à taper.
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Hier c'était chaud quand même. J'étais tout seul à la Brigade entrain de faire de la paperasse dans les bureaux, l'emmerdement total. Et là au beau milieu d'une phrase j'entend des tirs pas loin, mais vraiment pas loin. Du coup je fais sonner les bipeurs de tout le monde, en même temps je reçois la blinde d'appel, des messages c'était la panique.
D'après la personne au bout du fil, y avait des mecs armés comme jamais au garage Lopez, tenues militaire et djellaba.
Ils avaient tirés sur un camion d'une entreprise, shootant le conducteur.. ces enfoirés.

Heureusement y a des collègues qui viennent en renfort, on se retrouve à quatre au lieu d'un, c'est déjà mieux.
On fait le tour de tout le périmètre, on trouve rien. Pour les retrouver ça commençait à être compliqué je vous cache pas. Et là, le coup de fil magique d'un civil qui nous sauve. Un point GPS qui nous donne une direction et là on fonce, on fonce comme jamais.
Et c'est pas qu'on croise le véhicule signalé, j'ai lâché un sourire je vous ment pas. Pendant dix minutes facile une course poursuite se déroule, dans Télos, dans Lakka pour finir dans le virage de la mort. Les mecs nous avaient tendu une embuscade avec leur deuxième véhicule, notre deuxième voiture se fait rafale. Sur le coup j'ai cru que nos hommes étaient tombé, mais non ! On leur a mis une putain de branlé à ces connards !

Ils étaient cinq, on a perdu qu'un seul homme. J'ai même pu en coucher deux, mais bordel j'ai pris tarif.. un moment je me prend une rafale derrière, je cri de douleur à cause des balles qui se logent dans mes bras et mes jambes. Mais j'arrive quand même à me retourner, et par réflexe tirer là d'où le son venait. Je le tue.. mais j'étais vraiment mal en point.

Je voyais presque plus rien, c'était noir. J'ai mal.. et je suis complètement désorienté. Et c'est pas que j'entend des tirs très proche de moi, à quelques mètres à peine de là où j'étais. Une vieille maison en ruine, il était juste derrière.
Je recharge.. c'était mon dernier chargeur, ma dernière chance. Je boitais comme un fils de pute, je sais même pas comment j'arrivais encore à tenir debout. C'est là que j'entend cette fois des pas, juste sur ma gauche derrière l'angle du mur.
Mes yeux commencent à se fermer.. j'étais vraiment à bout. Mais je me devais de continuer. Psychologiquement j'étais prêt. Je tourne d'angle, et là.. et là un homme. À moins d'un mètre de moi, son arme pointé sur ma tête, il était aussi surpris que moi vu les yeux qu'il faisait.

J'ai appuyé sur la gâchette dès que j'ai pu, maintenant le doigt aussi fort que je pouvais. Je criais tellement.. bordel. Des balles se plantent encore une fois, je les sens.. voyant en même temps le corps de l'homme tombé au sol, complètement inanimé.
Mon esprit prend conscience que j'ai réussi à le tuer.. et mon corps lâche à ce moment là.

Je me souviens avoir dit à la radio, avant de tomber "J'ai l'ai eu..", les collègues qui arrivent à pleine balle pour m'appliquer les soins. Pendant qu'eux se battait encore, et recevait des tirs. Des héros ces mecs putains.

Merci aux pompiers. D'après eux j'avais les bras et les jambes fracturés, c'était vraiment pas beau à voir. J'avais reçu une vingtaine de balles, ils se demandent encore comment j'arrivais à me battre dans cet état. Même moi je cherche à comprendre.

Ils m'ont donnés un traitement de cheval. Je suis au lit depuis hier. Heureusement que les anti-douleurs sont là…

Bon, un truc qui n'a rien à voir avec ça. Voilà des petits cliché que j'ai pris ces derniers jours. Le Président se prête vachement à la photo mine de rien !

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Sont quand même beau les collègues ! Aller, un petit médoc, et je retourne me coucher.

James attrape un des petits contenants de médicaments, en prenant plusieurs avant de les avaler.
Se couchant alors dans son lit, pour finalement s'endormir au bout de plusieurs secondes.
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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie VIII

Le soleil est toujours présent sur la Brigade de Gendarmerie d'Athira.
James est dans les bureaux, écrivant plusieurs rapports.
Il se laisse pendant un instant le temps d'écrire non pas pour son travail, mais pour sa personne.
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C'était une grosse semaine mine de rien. Entre le Président qui nous demande à l'escorter lui et un contenant top-secret, et les mecs de Zaros qui commence littéralement à nous péter les roubignoles. Mais aussi les excès de vitesses. Il y a de beaux spécimens en ce moment. L'autre jour, un des plus débile que j'ai pu croiser.
On étaient au Garage Lopez avec le Lieutenant, et là je vois passer à fond de balle une caisse juste devant. J'ai eu le temps de la flasher, 290Km/h. Un record. Le pire c'est qu'il a fait demi-tour pour s'arrêter sur le parking du Garage.

Mais sinon à part ça, "Les mecs de Zaros". Entre eux et les Russes on est servi en ce moment. Ça combat la Méthamphétamine mais ça exploite de la cock et en rachète aux civils. Quel bande de guignoles je te jure..
Ça fait les bonhommes en braquant les entreprises et les gens sans défense en portant des chemises à carreaux quand même, incroyable.
La prochaine fois qu'ils voudront prouver quoi que se soit qu'ils commencent à s'acheter du style.

Mis à part cette bande de branquignoles, les Russes on l'air de s'être calmer dernièrement. On a pas entendu parler d'eux. Depuis qu'on c'était vu l'autre fois avec les gros moyens ils ne l'ouvrent plus trop. Le fait qu'ils se baladaient en Ifrit à Rodopoli c'était la goutte de trop.

Et pour finir, j'ai même pu m'acheter une nouvelle voiture ! Ça change de mon ancienne poubelle bordel.
Voilà les petites photos de la semaine en prime.

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La plus belle..
Ma voiture.

La soirée risque d'être pimentée. Rendez-vous avec les branquignoles de Zaros.
D'ici-là, je vais faire une sieste avant qu'on commence à se préparer.

James va alors dans sa chambre, rajoutant la page à son journal.
Allumant le ventilateur, pour ensuite se coucher dans son lit pour finir.. par se taper une sieste.​

 

[James Tall]

Un nouveau départ : Partie IX

L'île n'est plus la même. La plage.. les montagnes.. les infrastructures.
Tout est différent.
James ouvre sa malle, sortant de l'intérieur son vieux journal recouvert de poussière.
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De nombreuses semaines sont passer depuis ma dernière entrée. Finis Altis, [Pour l'instant en tout cas] voilà Tambelan et sa délinquance.
Je vous raconte pas le nombre de mecs qu'on a arrêter en même pas une semaine, je ne les compte même plus.
Dès qu'on contrôle quelqu'un pour un excès de vitesse, au moment ou je sors pour le voir ils font demi-tour pour se barrer..
Et au final ça se transforme en course-poursuite pendant dix minutes, car les branquignoles dans la voiture avaient peur de se faire fouiller..

Une autre nouvelle ! Me voilà Maréchal des Logis-Chef, un poste nouveau avec de nouvelles responsabilitées.
J'ai un peu plus de papelard à faire, c'est un peu chiant mais bon on fait avec.

Pour ce qui est de ce soir, une prise d'otage a été déclarer sur une des petites îles à l'ouest, du coup on as sorties les grands moyens.
Des négociations on commencés entre nous et les mecs en face. Ils demandaient 500 000€, contre leur otage.
C'était mal barrer.
Un Ifrit commence à tourner de leur côté pendant plusieurs minutes, et là le véhicule lâche des fumigènes et assomme notre négociateur pour l'embarquer à l'intérieur.
Du coup l'ordre d'ouvrir le feu est déclencher, c'est alors que le conflit est officiellement ouvert entre les camps.

Plusieurs de nos hommes tombent au combat, c'est pareil en face.
Notre groupe décide à avancer histoire de prêter main forte à nos collègues dans la mêlée, j'entend alors un véhicule derrière nous, je me retourne et vois un Ford avec des gyros sur le toit, je me dis que c'est quelqu'un de chez nous, mais je reconnais aucune balise identifiant l'un de nos homme, je préviens du danger à mes compagnons et c'est là que le mec sort du véhicule et me rafale directement en pleine gueule. Ce fils de pute.

Finalement les pompiers m'ont pris en charge, j'avais de sales blessure au niveau des jambes et du torse. Heureusement que j'avais mon gilet par balle.
Par contre depuis cet incident je ne vois plus rien de l'œil droit.
J'espère que ça passera dans la nuit, car c'est légèrement contraignant.
Je passerai voir le médecin demain si ça reste comme ça.

Bon sur ceux, je vais me pieuter, cet œil me donne un sale mal de crâne.

James souffle un coup, regardant sa feuille un long moment.
Se levant finalement afin de se regarder dans la glace, cherchant à comprendre l'état de son œil.
Coupant finalement la lumière, se changeant et tombant dans les bras de morphes.


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[James Tall]

Un nouveau départ : Partie X

James est dans sa chambre, prenant son traitement pour son œil.
Recouvrant ce dernier de son cache-œil.
Attrapant une page neuve, se mettant alors à écrire.
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Les Prims.. les Prims.. les Prims.. qu'est-ce que je peux bien dire sur eux.. à part que ce sont des lâches ? Que ce sont des rigolos ? Vraiment, j'ai une quantité de mots mis à ma disposition pour les désigner.
Ils enchainent les échecs jour après jour, prouvant qu'ils n'ont aucunes autorités sur cette île, que ce soit sur nous ou encore les civiles.
Perdant des hommes, du matériel, et toute crédibilité à chaque fois qu'ils osent ouvrir la bouche.

Une autre communauté qui elle aussi fait parler d'elle. Les gens du voyage.
Eux aussi m'irisent le poil à chaque fois que j'entend parler d'eux.
La dernière fois que j'en avais un entre les mains, je lui est refait le portrait dans la brigade.
Il avait le visage au carré à la fin de notre entrevue. Je l'appelais Bib-Boup le robot tellement il ne savait plus prononcer le moindre mots.

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Mis à part ça, côté santé. Je me suis fais opérer pour mon œil. Je dois porter une protection histoire qu'il reste reposer, et ça pendant un long moment. On m'appel le Borgne. C'est le mot juste mine de rien. ​

J'espère que la situation actuelle de l'île changera. Tout les soirs les agressions, les vols, les fusillades s'enchaîne à un rythme effréné, ça creuse le morale et le physique de nos hommes.
Mais on lâchera rien, on tiendra jusqu'au bout et on boutera de cette île les imposteurs qui proclame être les libérateurs d'une certaine oppression.
Et pourtant la seule oppression qui suscite est créer de part eux-mêmes. Ironie.

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Sur ceux, je vais aller bouquiner un peu. Histoire de faire travailler ma vision.

Rajoutant alors cette page à son journal, James attrape alors un livre sur son armoire.
"Le temps des tempêtes" se dit-il.
"Je vois souvent cette pub sur Youtube, ça ne peut pas être mauvais."

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