Civil Feuillets de Bartholomew Silver

Kranks Kirt

Le Fantasma
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4 Juin 2015
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Ile de France
Introduction
Le Caire - Juin 2105

- "Grand-père encore une s'il te plaît !"

- "Il est déjà tard les enfants, je me fait vieux vous savez que je commence à fatiguer."

- "Une dernière s'il te plaît, une qu'ont connais pas ! Aller papy !"

- "Ha ha, bon d'accord, puisque vous insistez, je vais vous racontez une histoire que je n'ai encore jamais raconté à personne !"

C'était il y a bien 50 ans de ça, malgré les apparences d'aujourd'hui, à l'époque j'était un jeune homme assez fougueux !

J'étais au Caire, dans un des vieux quartier de la ville, une nuit obscure et brumeuse laissait entrevoir la chaleureuse lumière d'un café miteux en apparence, mais d'un intérieur appelant à la ripaille et à l'euphorie.
En tant que bon amateur de beuverie clandestine, je me laissa emporté par les cris et les rires, pour me glisser à l'intérieur.
L'ambiance qui y régnait était bon enfant, les chants étaient pleins d'entrain et l'alcool qui polluait l'atmosphère agrémentait encore plus leurs symphonies, si bien, que les gens se balançais et paradais autour des tables, les bras enlacés entre eux tels les sept nains après une dure journée de labeur.

Je m'assis prêt du comptoir, commanda un de leur plus fort breuvage et attendit le sourire au lèvre, celui d'une excitation prochaine, celle de pouvoir rejoindre mes futurs camarades de nuit.
Pendant que je commençais à déglutir mon cocktail des enfers tant bien que mal, je sentais non loin de là, entre les lumières et les cris, l'odeur d'une femme s'approcher de moi.
Je vous épargne les détails, mais à la vu de cette femme je crois bien avoir avalé ma liqueur et le verre avec.
Je fis donc mes premières affaires avec cette jeune femme voluptueuse, la belle Lia, et partit rejoindre, totalement éclaté, la joyeuse bande de pirate chantant.

La soirée battais son plein et ma présence de dépravé n'avais fait qu'accentué les rires, les coups et les folies qui y régnait, quand pendant un instant, qui dura une éternité, je vis la jeune Lia parler à l'oreille d'un homme d'une cinquantaine d'année, l'air attentif.
Mon regard croisa celui de l'homme et le temps de quelques secondes j'avais l'impression d'avoir retrouvé ma sobriété.
Tout de même, trop occupé à faire la fête sur le moment, je ne fis à peine le distinguo entre eux, mais en y repensant !

La seule chose dont je me rappel après cet instant, c'est de m'être réveillé dans un vieux rafiot de pêcheur avec à la rame le vieil homme de la soirée de la veille.
Complètement détruit par la cuite d'hier, j'arrivais à peine à réaliser ce qui se passait autour de moi, que l'homme se mit à rire la gorge ouverte et à me lancer :

- "Alors remis de la soirée d'hier ?! Hahaha tu te serais vu p'tit gars, une vraie tornade, et puis ce que t'a fait avec la jeune Lia, ça mérite des félicitations ! Tu t'es bien démerdé !"

Les questions fusais dans ma tête pleine de migraine, autant que de cheveux sur ma tête et j'eu à peine le temps d'en poser une, que l'homme lâcha la rame et se présenta à moi :

- "Bartholomew Silver ! T'inquiète pas p'tit gars" me détachant des liens qui me retenais au mât.
"On a encore de la route, beaucoup de route devant nous donc j'espère que t'a de la conversation p'tit gars !." me narguant d'un de ces sourires qu'on voit une fois tout les 10 ans.

C'est ainsi que je fis d'une étrange façon, la rencontre de Bartholomew Silver !
Mais pour bien comprendre ce qu'il a été pour moi, je vais d'abord vous racontez son histoire, il y a prêt de 80 ans ! Ah...

Voyant ses petits enfants endormis, il regarda le foyer rougeâtre de sa cheminée, le sourire au coin des lèvres, passant sa main sur ses yeux humides.
La suite sera pour une autre fois les enfants...

Regardant dans un vieux tiroir, le grand-père sortis d'une main fébrile et pleine de nostalgie une pile de feuille racontant les aventures de Bartholomew Silver.

C'est sur ces mots que commencèrent à couler les rires et larmes du grand-père...

Page 1 :

Je suis arrivé le mois de Février 2025 sur l'île d'Altis, et le premier jour j'ai déjà du me réchauffer les couilles sous un abris bus, ça s'annonce bien.

Le lendemain je visita un peu l'île avec un résident et celons ses recommandations, je partis en quête de me trouver un travail.
Pour pouvoir me trouver un coin plus sympa sous lequel dormir, j'avais du faire quelques courses pour diverses entreprises, notamment dans le domaine du poisson fumé afin de me procurer quelques biens, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que ce ne fut pas de tout repos.
J'avais à peine commencé à travailler que j'en eu déjà marre et si ce n'était pas pour passer le plus clair de mon temps sur la mer, j'aurais déjà jeté l'éponge, mais bon, je pris mon mal en patience, peut être qu'une opportunité meilleure me sourira.

En effet, vivre de la sueur de son front n'a rien d'enviable, je trouve ça même ridicule.

Pour moi, personne n'est assez riche s'il doit travailler pour vivre.

C'est donc tout en travaillant de la pêche et de son fumage que je restais à l'affût de la moindre occasion à saisir, me permettant dans l'idéal, de ne pas m'emprisonner dans un travail à me casser le dos.
J'appris alors l’existence d'épaves, des reliques du passé possédant des trésors de grandes valeurs et par conséquent, dans la tête de pas mal de monde sur l'île, mais bon, ça me fait pas peur.

Je pris donc mes économies, m'acheta un navire et de l'équipement de plongé pour espérer voir ma chance me sourire et faire fortune sur ce grand bleu.
Pendant que je fouillais les épaves, j'entendais encore les bruits des moteurs des bateaux avides d'or et d'argent, on aurait dis des rapaces devant un cadavre encore frai.
Au final, je crois que j'étais vraiment fait pour ça, première visite de l'épave et je finis par trouver le trésor contenant, de l'or, de l'argent, des armes, du cannabis et même du bon rhum !

C'est dire tant ma jouissance était grande que la chute en fut des plus brutales, quand je vis plusieurs plongeurs me presser de monter à la surface.
J'eu à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait que je fus embarqué sans discutions dans mon propre navire, sur la côte Ouest de Sofia.

J'eu vite compris que je venais de toucher à un domaine apparemment très choyé par un groupuscule très au fait du monde aquatique, des pirates pour être plus précis.
Ils m'emmenèrent donc sur la côte et me posèrent une série de question, le pourquoi du comment de ma venu dans cette épave entre quelques menaces à leur bon plaisir.
Mais bien que leur dents furent aiguisées et grinçantes, je ne pense pas qu'ils étaient carnivores, ils m'inspiraient une certaine fascination et attirèrent ma curiosité.

J'essayai de me rassurer, de détendre l'atmosphère tant que je pouvais et pu même sauver quelques bouteilles de bon rhum à leur encontre !
Malheureusement ils tentèrent de me faire céder à leur exigence de ne plus approcher les épaves, mais loin de moi cette idée, j'eu à peine le temps de déclamer leur propos, qu'un groupe armé de vert pris d'assaut la plage et contraignit les pirates à s'enfuir.

Il faut croire que ce ne fut pas ma journée, mais ces hommes tout en vert me prirent avec eux et m'assimilèrent aux pirates sous prétexte que j'avais fumé avec eux du cannabis !
Je ne sais pas c'est quoi cette manie à toujours vouloir grincer des dents, mais je vais finir par leur briser si ça continue, me dit-je en moi même.

Enfin, heureusement pour moi ils finirent par me relâcher sans encombre, mais de toute façon je ne compte certainement pas me laisser faire, ma liberté ne sera entaché par aucun de ces geôliers.
 
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