"Je m'appelle Henac BARKO et ceci retrace certains moments de ma vie."
Ma vie en Arménie :
"Je suis née en Arménie dans la banlieue d'Erevan. Je n'ai jamais su pourquoi ma famille s'était établi dans cette banlieue, ni pourquoi nous avions arrêté de voyager. Je n'étais pas encore née à cette époque.
Je suis ce qu'on appellerais un gitan sédentaire...
C'est dans les rues de cette banlieue que j'ai appris à vivre. Je n'ai jamais été à l'école, mais je sais tout de même lire, écrire et aussi parler 5 langues. Ma langue d'origine est arménien, ma mère parlait italien et mon père le russe. J'ai appris l'anglais et le français en voyageant.
Concernant l'écriture et la lecture, je l'ai appris avec un de mes Oncles qui habitait pas loin de chez nous. Cet Oncle donnait aussi des cours à d'autres enfants de la banlieue. Il n'y avait pas d'école ici. L'URSS ne souhaitait pas que le peuple Arménien soit cultivé, encore moins des gitans...
En dehors des quelques heures d'écoles que donnait mon Oncle, je traînais dans la rue avec mes amis. Je connaissais parfaitement chaque ruelle de cette banlieue, chaque odeur des boutiques qui se trouvait au RDC des tours. De la petite épicerie aux vendeurs de tout et n'importe quoi. Dès qu'une personne vivait au RDV, elle en faisait un commerce pour vendre ce qu'elle avait. Du bout de ferrailles à de la nourriture maison. Un peu plus loin il y avait des petites maisons. La majorité des gens était pauvre et honnête ici.
Pour ma part, je n'étais pas un mauvais garçon, je n'étais ni meneur ni une terreur mais je savais me faire respecter. Avec mon meilleur Nomad qui avait toujours de bonne idée pour s'occuper on s'est lancer dans le commerce. On récupérait des fruits et des légumes dans les champs aux alentours de la banlieue. Nous revendions les produits à des petits commerçant ou directement en faisant du porte à porte.
Ces champs ne nous appartenait pas mais nous n'en avions pas vraiment conscience. Il y en avait tellement. A perte de vue. Certains champs était protégé par des grillages et du barbelés. Il n'y avait qu'un seul type de plante qui y poussait. Je ne savais pas ce que c'était à l'époque. Les gens de la banlieue ne venaient jamais s'aventurer ici.
Nous nous sommes frayé un chemin à travers ces barbelés. Nous n'étions pas très grand ce qui nous simplifia la tâche. Malheureusement pour nous, c'était une fois de trop... Sur le coup je pensais que je ne reverrais jamais ma famille, mes amis... Nous avons été surpris par un groupe d'homme armée. Nomad réussi à s'enfuir, les hommes armées ne pouvait pas le suivre par le trou par le quel il était passé.
Je restais très calme. Je regardais leur visage discrètement pour voir si je ne reconnais pas quelqu'un de la banlieue. Aucun de ces visages ne m'était familié.
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Ma vie en Arménie :
"Je suis née en Arménie dans la banlieue d'Erevan. Je n'ai jamais su pourquoi ma famille s'était établi dans cette banlieue, ni pourquoi nous avions arrêté de voyager. Je n'étais pas encore née à cette époque.
Je suis ce qu'on appellerais un gitan sédentaire...
C'est dans les rues de cette banlieue que j'ai appris à vivre. Je n'ai jamais été à l'école, mais je sais tout de même lire, écrire et aussi parler 5 langues. Ma langue d'origine est arménien, ma mère parlait italien et mon père le russe. J'ai appris l'anglais et le français en voyageant.
Concernant l'écriture et la lecture, je l'ai appris avec un de mes Oncles qui habitait pas loin de chez nous. Cet Oncle donnait aussi des cours à d'autres enfants de la banlieue. Il n'y avait pas d'école ici. L'URSS ne souhaitait pas que le peuple Arménien soit cultivé, encore moins des gitans...
En dehors des quelques heures d'écoles que donnait mon Oncle, je traînais dans la rue avec mes amis. Je connaissais parfaitement chaque ruelle de cette banlieue, chaque odeur des boutiques qui se trouvait au RDC des tours. De la petite épicerie aux vendeurs de tout et n'importe quoi. Dès qu'une personne vivait au RDV, elle en faisait un commerce pour vendre ce qu'elle avait. Du bout de ferrailles à de la nourriture maison. Un peu plus loin il y avait des petites maisons. La majorité des gens était pauvre et honnête ici.
Pour ma part, je n'étais pas un mauvais garçon, je n'étais ni meneur ni une terreur mais je savais me faire respecter. Avec mon meilleur Nomad qui avait toujours de bonne idée pour s'occuper on s'est lancer dans le commerce. On récupérait des fruits et des légumes dans les champs aux alentours de la banlieue. Nous revendions les produits à des petits commerçant ou directement en faisant du porte à porte.
Ces champs ne nous appartenait pas mais nous n'en avions pas vraiment conscience. Il y en avait tellement. A perte de vue. Certains champs était protégé par des grillages et du barbelés. Il n'y avait qu'un seul type de plante qui y poussait. Je ne savais pas ce que c'était à l'époque. Les gens de la banlieue ne venaient jamais s'aventurer ici.
Nous nous sommes frayé un chemin à travers ces barbelés. Nous n'étions pas très grand ce qui nous simplifia la tâche. Malheureusement pour nous, c'était une fois de trop... Sur le coup je pensais que je ne reverrais jamais ma famille, mes amis... Nous avons été surpris par un groupe d'homme armée. Nomad réussi à s'enfuir, les hommes armées ne pouvait pas le suivre par le trou par le quel il était passé.
Je restais très calme. Je regardais leur visage discrètement pour voir si je ne reconnais pas quelqu'un de la banlieue. Aucun de ces visages ne m'était familié.
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