*Posté sur un blog politique Altos du Darknet*
Les choses se font vite sur Altis. Ce que j'ai mis 5 ans à bâtir en Afrique : mes réseaux, mes contacts... Tout cela, je l'ai facilement acquis ici sur Altis.
Laisse-moi te faire un court résumé de ces 18 premiers jours de cavale sur Altis.
J'avais pour projet à l'origine de me la couler douce sur la baie de Kavala, mais le plan a changé...
La première semaine, j'ai fait mes preuves en tant qu'intermédiaire dans un réseau américain implanté sur Atlis.
Leur emprise commerciale ne se limite pas au trafic de drogues. Ces personnes ont su créer un véritable empire dans l'illégalité.
Je les apprécie car ils savent se montrer discrets et c'est ce qu'il me fallait pour mes débuts sur Altis.
J'ai fait bonne impression, en me montrant toujours fiable et efficace. Ces gens ont besoin de fluidité et je peux contribuer à leur apporter cela.
Ils m'ont rapidement fait confiance et confié plus de responsabilité.
Seulement ma paranoïa me rattrape...
J'ignore si Rocco Morabito est sur Altis, mais s'il a bel et bien posé le pied sur Altis, ou pire...
S'il pose le pied dans le Nord-Est, il tombera sur un chaleureux comité d’accueil qui s'occupera convenablement de lui arracher les yeux afin qu'il cesse toute recherche.
Suite à la sollicitation d'un ami hollandais, il m'a partagé ses contacts albanais et russes afin de remettre en place le Service d'Action Civique Altos.
J'attache un amour sincère au Nord-Est, ce territoire ravagé par une succession de bêtises politiques, un territoire qui a besoin d'Ordre.
J'ai formé un groupe d'hommes aguerris aux plus sombres aspects du combat urbain et du terrorisme.
Ils sont prêts et légitimes pour assurer la sécurité aux civils du Nord-Est et assumer les traditions du SAC.
D'ailleurs, en parlant de tradition, l'un d'entre eux semblait être un peu trop fragile, mais j'ai choisi de faire l'erreur de lui accorder une confiance mesurée. J'ai eu l'information de l'un de nos collaborateurs qui l'avait vidé son "sac" à un mystérieux individu.
Serait-ce une curieuse manière de manifester sa rébellion, seulement quelques jours après la reprise des activités ?
Il n'est plus qu'un nom sur une liste qu'on attrapera pour honorer la tradition. Il finira châtié.
Nous allons engager des recrutements, nous sentons qu'un souffle guerrier va s'abattre sur Altis.
Je pense qu'une guerre civile est susceptible de commencer.
Dans quelques jours, un nouveau président prendra fonction. Je les connais bien ces présidents élus dans ces Républiques "bananières"...
Ils finissent tôt ou tard par manifester leurs fantasmes dictatoriaux.
La question est : Cela servira-t-il les intérêts du Nord-Est ?
Si la réponse est oui, nous continuerons à agir massivement dans l'ombre.
Si la réponse est non, j'engagerai les ressources de mon groupe à la résolution de ce problème.
Nous ferons du Nord-Est un territoire gaulliste, par tous les prix, y compris celui du sang.
Nous avons engagé de courtes négociations avec la gendarmerie, histoire de prendre la température.
Toujours très cordial ces fonctionnaires, mais nous savons qu'à la première occasion, ils chercheront à nous la mettre à l'envers. Nous nous y sommes préparés.
Mes contacts albanais et russes ont prévu de larguer des caissons en armements soviétiques pour soutenir nos actions. C'est à ce moment-là, quand ces caissons seront arrivés sur l'Aérodrome de Molos que les choses sérieuses vont commencer.
Plus récemment, dans la soirée du 10 août, nous avons rencontré les Forces armées du Sud-Est, à qui on a bien signalé notre présence.
Pareil avec eux, qu'avec les gendarmes, on fait bonne figure, on montre l'image d'hommes prêts à parler.
Mais je n'aime pas parler pour ne rien dire.
Une discussion s'étant bien déroulée, malgré que j'étais très tendu... Je n'aime pas ces types.
Je sens qu'ils vont commencer à nous mener une guerre économique et qu'on sera forcés de les massacrer.
Nous possédons beaucoup de foncier chez eux, des caches d'armes, des caches de drogue et même un laboratoire.
Attendons-nous à des conflits dans le Sud-Est.
Je publierai à nouveau demain.
Gloire au Nord-Est.
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