Angelo, s'étant retiré pour quelques jours dans sa maison de campagne, pense dans son bureau.
La Milice reste fidèle à ses valeurs, un groupe hypocrite qui prétend défendre les civils qu'elle assassine le jour suivant. Ce groupe jubile tel un groupe d'enfants qui auraient gagné une partie de balle au prisonnier, et quand il perd silence radio et il part se réfugier chez ses amis du Nord-Ouest. Chaque défaite de la Milice est une étape vers la résurrection de l'île et mon deuil.
Il sort de son bureau, en dessous des dossiers annotés "dictature" et "nation", une vieille photo qu'il contemple longuement.
Ah ce que je regrette l'époque du pouvoir, ils n'en menaient pas large quand Paul et moi envoyions chaque soir l'armée pour leur rappeler qui était la vermine et qui se battait pour l'état de droit. Soit, les temps sont durs depuis longtemps déjà, le futur semble incertain.
Heureusement que Pyrgos sera bientôt libre, je refuse maintenant de vivre sur le même sol que ces détraqués et manipulateurs. Eux non plus ne sont pas prêts face à la réussite de notre projet et le bonheur que nous allons apporter à cette île.
Il soupire puis range la photo, quitte sa maison et se met en route vers Panagia..