Civil Artemis Michaelis

Artemis Janer

Citoyen d'Altis
  Membre
Club des 2015
31 Juil. 2015
80
18
40
Suisse
Semaine 1:


Kavala, 02/08

Voilà à peine trois jours que je suis sur l'île et déjà de nombreuses tempêtes surviennent, m’empêchant de débuter mon travail temporaire de mineur. J'espère qu'elle passera vite. Je n'ai même pas encore eu d'offre d'emploi. Décidément cette île ne me désire guère. Heureusement j'ai fait la connaissance d'une personne semble-t-il fort sympathique, mais comme disait père, seul ton esprit aguerri est ton vrai seul ami.

Le 3 juillet, un jour terrible qui restera gravé dans ma mémoire. Ce matin là, après que la tempête ne se soit calmée j'ai décidé de retrouver la personne amicale que j'avais revue la veille. Nous avions décidé de nous lancer dans le minage de métaux communs et nous nous apprêtions à partir, lorsque qu'un homme, lui aussi fort aimable, nous a recommandé d'aller à la LocaSource. Il nous renseignât alors sur les prix très alléchants qu'offrait la compagnie. Pensant faire une bonne affaire nous nous sommes rendus au siège de la PME.

Terrible erreur je le reconnais. Non pas que la location eût été d'un prix exorbitant, non pas que nous ayons eu un accident et non pas que nous ayons été braqué. La vérité fut que de retour d'un voyage très lucratif, nous avons eu la sotte idée de vouloir aller rendre les camions loués encore pour la journée. Aucun regret vis-à-vis des potentiels bénéfices supplémentaires que nous aurions pu faire, ça non.

L'élément perturbateur de cette journée ,semble-t-il radieuse, ne résida alors que dans un homme. J'ai nommé M.Américo le PDG de l'entreprise. Cet homme à l'allure bienveillante, après un retour des clés sans dérapage, a soudainement eu l'idée de nous tirer dessus sans raison apparente. Il était heureusement aussi fou que piètre tireur, cependant même mon entraînement aussi rigide et strict fût-il, ne me permit d'éviter deux balles à bout portant qui vinrent se planter dans ma jambe. Malgré la douleur aiguë, je continuai de courir avec mon acolyte, tout en évitant les balles de ce décérébré en plein délire.

Nous dispersant pour qu'au moins un de nous deux survive, j'ai été obligé de m'abriter sous les camions. Un bosquet me permis de m'abriter de l’œil aussi aveugle que stupide du cinglé ,à l'air faussement sympathique du commercial avenant. Retrouvant mon camarade, nous avons pu quitter les lieux en direction de l’hôpital le plus proche. Ce retour fut ponctué d'un bruit sourd d'arme automatique.

Aujourd'hui et l'heure de la justice. Je m'en vais de ce pas demander réparation à monsieur Schulse Américo. Deux jours d'hospitalisation pour quelque chose qu'il trouve "marrant"!
 
Dernière édition:

Artemis Janer

Citoyen d'Altis
  Membre
Club des 2015
31 Juil. 2015
80
18
40
Suisse
Semaine 2:

Voila maintenant près d'une semaine que je suis sur cette île et quelque chose me dit qu'elle ne m'apprécie vraiment pas. Depuis ma visite chez M.Américo des choses terribles se sont produites.

Pour commencer j'ai perdu la mémoire ou du moins une partie. Mon premier souvenir n'étant plus celui que j'ai écrit il y a quelque jours. Suite à un terrible traumatisme, je me suis réveillé en plein milieu d'une forêt à côté d'une voiture accidenté s'étant encastré dans un arbre. La première chose que je du voir, dût être le visage de mon sauveur. Dont je n'ai même pas eu l'idée de prendre le nom ce jour là, car j'étais encore sous l'hébétude de ce qui m'était arrivé.

Il faut tout de même se replacer dans le contexte, pour moi mon dernier souvenir était que j'étais à Londres où mon père m'avait envoyé étudier. L'endroit sinistre et lugubre qui me servait de chambre quand j'étais à l’académie, s'était alors soudainement transformé une forêt de majestueux pins, cachant un lourd soleil de plomb remplaçant les sombres nuages de la capitale anglaise.

De plus, il faut encore imaginer mon immense surprise quant au fait complètement absurde que je devais cependant vite admettre: j'étais blessé, mutilé, torturé et je me trouvais sur une petite île méditerranéenne dont je ne connaissais absolument rien jusqu'à ce jour. Suite à la surprise de mettre fait retrouver grâce à une balise GPS que les services gouvernementaux de cette île ,semble-t-il nommé Altis, m'avaient implanté dans les fesses de façon sans doute subtile, j'eus un terrible déchirement intérieur. Des années de ma vie s'étaient évanouies de ma mémoire et avaient été remplacé par une douleur définissable seulement par le mot indescriptible.

Je fus alors amené à l’hôpital d'urgence, car on m'avait sauvagement frappé mutilé et tiré dessus. Suite à mon opération des randonneurs, ceux qui m'avaient trouver dans la forêt sans pour autant alerter les secours. M'enjoignaient à les rejoindre de façon très insistante. Cependant préférant ne pas être à la charge de deux inconnus je décidai de demander à mon sauveur de m'emmener au commissariat, pour essayer de retracer mon passé et en savoir plus sur ce qui m'avait amené à ma situation actuelle.

Après une longue déposition, je compris qu'il fallait que je me rende sur le site de la préfecture via mes codes inscrits sur la balise. C'est par ce même poste que je découvris l'affreuse vérité.

"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." Albert Camus
 
Dernière édition: