Présentation de Farold GRUZ

Billy'O'MacGilligan

Citoyen d'Altis
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21 Avr. 2019
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Farold GRUZ - 23 ans – Français


J’ai passé mon enfance dans une ferme, pas celle de mes parents, ils étaient bien trop pauvre pour appartenir quoique se soit. Le propriétaire de la Ferme du Manoir était Mr. Jones, il était bien trop saoul pour s’être jamais rappelé de nos prénoms. Je me rappel chaque détail de cette époque, comme le vacarme que produisait chaque soir Mr. Jones. S’éclairant de gauche et de droite avec sa lanterne, c’est en titubant qu’il traversait la cour. Il entreprenait de se déchausser, donnant du pied contre la porte de la cuisine, tirait au tonneau un dernier verre de bière et se hissait dans le lit où était Mrs. Jones déjà en train de ronfler.

Tous les soirs cela était la même rengaine.​

Quant à moi j’ai été élevé par des techniques de pédagogie « nouvelle », on dit nouvelle mais elles datent du début du XXe siècle tout de même. Je dis cela car maman tenait à ces méthodes d’éducation, pour papa tout ça c’était juste de jolis mots pour l’empêcher de cogner ses gosses. Peut-être qu’il n’avait pas tort ? Ou pas ! Je n’en sais rien, moi j’étais un gosse et en tant que tel, je jouais !

L’un de mes jeux préféré était de sauter sur le vieux sage. Sage l’Ancien était un cochon qui, en son jeune temps, avait été proclamé lauréat de sa catégorie il avait concouru sous le nom de Beauté de Willingdon, mais pour tout le monde il était Sage l’Ancien. Mon père l’a mangé lorsqu’il a rendu l’âme. Moi je voulais l’enterrer, maman aussi.

A mes treize ans, maman est morte, papa aussi.​

Cela me fait toujours mal de le dire car ce moment a été la fin de mon enfance, ou plutôt le début de mes responsabilité. C’est plutôt ironique, maman répétait sans cesse à mon père que pendant l’adolescence ils se devaient de me laisser m’éloigner d’eux, en rajoutant « Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Dolto ». Mais bon, je ne sais pas c’est qui moi cette Dolto et puis ce n’est pas moi qui me suis éloigner, c’est eux qui m’ont abandonné.

Mr. Jones m’a recueilli, enfin il a donné à manger a deux bras contre du travail plutôt. Cette période a été complexe pour moi mais heureusement la femme de Mr. Jones m’envoyait tous les matins dans un collège pendant que son mari décuvait de la veille. J’aimais bien l’école mais j’avais un problème avec les adultes, leurs ordres n’étaient pas justes, je me suis donc fait virer.

J’ai aidé pendant un long moment Mr. Jones.​

C’était pénible mais avais-je le choix ? Et puis après tout, j’étais bien là-bas avec mes animaux. Enfin, tant que Mr. Jones avait de quoi boire. C’est d’ailleurs un soir ou il n’avait plus rien à boire qu’il m’a demandé de partir. Bien sûr « demander » dans ce contexte était plutôt roué de coups.

J’étais obligé de fuir, avec comme laps de temps pour préparer mes affaires le temps d’un chargement de carabine.​

Je suis parti et j’ai trouvé du travail. J’aidais un menuisier dans ses œuvres, j’aimais bien le bois donc je le travaillais avec mon maitre. C’est en forgeant que l’on devient forgeron ?

Et bien c’est en travaillant que je suis devenu menuisier.​

J’ai côtoyé durant ce temps beaucoup d’homme fort mais fatigué par la tâche. J’ai également rencontré des personnes de tout horizon en allant visiter nos clients. Il y avait du banquier à la couturière en passant par le prof. C’est d’ailleurs un homme à la retraite ancien professeur d’histoire qui en me voyant me questionna sur mon métier et sur mon histoire. Je ne sais pas ce qu’il a vu en moi mais il tenait à me donner un livre. Puis deux, puis trois et ainsi de suite jusqu’à devenir sans que je m’en rende compte mon professeur. Il aimait m’interroger sur ma vision du monde à travers ma pensée envers la justice, les hommes, le travail mais aussi les femmes même si j’étais terriblement gêné sur ce sujet.

Je le suis toujours un peu d’ailleurs.​

J’accompagnais régulièrement cet homme dans des cafés, pas n’importe quel café ! Des « cafés-débats » ! Un mot flatteur pour des vieux qui crient leurs haines et leurs amours du prochain avec de jolis mots imprononçables. Un jour sur le chemin, il s’écroula. Il était mort. J’aimais bien ce vieux, j’aimais bien aussi les cafés, j’ai continué a fréquenté ce monde. Un jour une troupe de théâtre est intervenu dans le café, je ne connaissais pas cette pratique, j’ai beaucoup aimé. Dans cette troupe, il y avait Pauline, c’est peut-être pour ça que j’ai autant apprécié le théâtre va savoir. En tout cas, elle était belle et intelligente !

L’inverse de moi en l’occurrence.​

Mais peu importe, Pauline m’aimait et allé savoir comment j’ai réussi cet exploit ! Peut-être l’œuvre de Dieu ? Pauline ne croyait pas à cela, elle répétait sans cesse ni Dieu ni Maitre ! Je la rejoignais dans ses idées sur beaucoup de point mais pas sur un ! La violence. Pauline était belle, intelligente mais aussi dangereuse. C’était une black block ! J’allais régulièrement avec elle en manifestation car vraiment j’aimais les combats qu’elle menait mais à ma façon ! Sans violence. Ce qui était une idéologie de ma pars est devenu un acte militant, il s’agissait de prendre les coups sans donner de raisons de les prendre tout en continuant a manifesté et sans pouvoir se défendre. Bah oui, j’étais contre la violence donc je ne pouvais pas les rendre et cela malgré les trop nombreux coups de matraque les gazages et la brutalité policière sur moi et mes camarades. Je pense que ma mère aurait été contente de me voir comme ça, j’aime le croire en tout cas.

Le gouvernement en place avait une gestion particulière des mouvements sociaux, la répression était le mot d’ordre. De multiples lois liberticides ont été approuvées sous couvert de terrorisme. Oui, les black blocks étaient considérés comme des terroristes par le gouvernement pour avoir cassé des vitres et bruler des banques. D’ailleurs une de ces lois a été le rétablissement de la peine de mort. Tout ce climat laissait place à de terribles rumeurs, sur des infiltrations de la police dans les cortèges de têtes, des canons à eau rependant du cyanure mêlés à des résidus d’animaux mort sur les manifestants et également des disparitions de camarades. Toutes ces agitations pour des vitrines et des banques, d’ailleurs aucun banquier n’a été brulé ! Sur ce dernier point, je ne pense pas que papa aurait approuvé mais en définitive :

J’avais peur pour Pauline, elle avait peur pour moi.​

Au lendemain d’une élection d’un ultra libéraliste une grande manifestation se prépare. J’avais extrêmement peur et j’ai eu un ressentiment terrible. J’ai supplié Pauline de ne pas y aller. A ma grande surprise elle accepte. Une défaite pour le droit à la manifestation, une victoire pour la répression.

Malheureusement, j’avais vu juste.​

La manifestation a été un bain de sang, la police a tiré dans la foule, des voitures ont explosé, selon les médias ce serait des black blocks. Je n’y crois pas. Nous n’avons plus de nouvelle de nombreux camarade. Des rumeurs de tortures et de séquestration de militant se font de plus en plus grandes. J’ai de plus en plus peur et même si effectivement la répression est plus forte je ne crois pas à la rumeur de kidnapping de militant cela est trop gros pour être vrai.

Suite à cette manifestation de trop nombreuse lois liberticide vus le jour. Aussi amoureux étions nous des débats, que de l’un et de l’autre, nous avons décidés de ne plus fréquenté les cafés débats par crainte de répressions. Avec cette même crainte Pauline a arrêté ses prestations théâtrales avec sa troupe.

D’ailleurs un des membres a disparu.​

Pauline souhaite partir, elle me parle de plus en plus de l’ile de ses grands-parents. Une ile appeler Altis. Ses grands-parents sont décédés depuis longtemps mais elle garde de bon souvenir de ses voyages passé. Nous décidons de partir là-bas par crainte de notre police, de toute façon je n’ai rien ici hormis Pauline. Bon, oui elle ne m’appartient pas !

Je sais, ni Dieu, ni maitre tel est la devise mais moi, Pauline je l’aime.​

Un mois après cette décision tout était prêt mais je souhaitais faire une dernière chose avant de dire adieu à mon pays. Voir la tombe de mes parents une dernières fois, leur dire au revoir. Je m’absente donc 1h pendant que Pauline prépare le restant de ses affaires.

A mon retour la porte est éclaté Pauline n’est pas la….​

J’ai attendu une semaine en espérant avoir un indice, une rançon ou je ne sais quoi pour récupérer ma Pauline mais ce fut la télé qui m’apporta la réponse. Accusé de terrorisme elle a été condamnée à la peine capitale :

La guillotine.​

La peine a été réalisé dans la demi-heure de cette première information je n’ai pas eu le courage de regarder et je suis partis sans but…


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Après 2 ans de voyage, j’ai trouvé ma destination ou plutôt celle de mon Amour. J’irai vivre ce qui me reste à vivre dans le rêve de Pauline, c'est a dire:


ALTIS.​




La personne qui incarne ce petit être qu’est Farold Grouz est moi-même : Massi. Je suis de la banlieue parisienne et j’ai tout comme mon personnage 23 ans. Pour me nourrir et par passion, je suis éducateur spécialisé. Et pour décompresser, je joue énormément aux jeux vidéo.​

Concernant mes expériences RP j’ai fait pas mal de Arma sur le serv de RatSuper et sur différents serv sur GTA.​